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30/01/2019

Il n'y a pas que 5 fruits et légumes

Au cas où cela vous  aurait échappé le « Mercato » vient d’ouvrir. C’est ce grand marché dans lequel les clubs de foot huppés viennent acheter à coup de millions les stars aux  pieds d’or avec lesquels ils vont redorer leur blason. Passé le moment de scandale, ce truc m’indiffère profondément.

Selon quelques infos glanées autour de moi, je ne devrais pas. Un retraité d’un certain âge doit s’installer confortablement dans un fauteuil, avec pour seul exercice une pression du pouce droit sur la zapette pour être au fait des derniers avatars de Neymar ou Mpapé. Et pour la main  gauche une bière à bonne température.

Pour moi, une bière rend tout son arôme, par exemple, à l’arrivée au Col du Triglav, ou simplement en conclusion d’une étape. C’est dire si je ne suis pas un retraité conforme, à l’image des 2000 participants de mon club qui préfèrent le sport.

Nous sommes justement en pleine saison de ski de fond.  A nous les longues glissades où, comme la semaine dernière, on embarque de la belle neige fraîche sur les spatules. Le pas alternatif oublié depuis des lustres se rappelle à mon bon souvenir avec les orteils qui souffrent et leur symptôme de l’ongle noir malgré de très couteuses chaussures. Mais cela n’atténue pas mon plaisir d’autant que le club m’offre bientôt mon petit mercato : le programme des sorties à vélo 2019.

Le vélo-paradoxe : ce n’est pas l’homme qui dompte la machine, c’est la machine, la selle en l’occurrence, qui dompte les fesses chaque début de saison. Une nouvelle fois, malgré toutes les combinaisons de braquet, on devra constater qu’on doit appuyer sur les pédales, surtout si çà monte.

Et voila comment parmi toutes les agitations du retraité, il y a celle du sport. A mon âge, je ne peux pas douter que le train de la vie va vers un terminus. Mais passées encore quelques gares, on a envie d’y arriver en bonne santé. Un caprice de vieux  !

10:37 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

23/01/2019

Un journal, des journalistes, des "journaleux"?

J’ai envie aujourd’hui de dénoncer cette manie qui prolifère, celle de ranger des gens dans des cases et uniformisés alors sous l’article défini LES. C’était frappant à propos de cette multitude de citoyens, ainsi désignés, les gens des classes moyennes. En oubliant que, statistiquement, la classe moyenne couvre 6 ou 7 déciles de population. Donc forcément assez différents. Quant à généraliser en parlant de cet ensemble très hétérogène,  les français, on voit que le moment est plutôt mal choisi.

Pas très rigoureux, je vais justement tomber dans le travers dénoncé plus haut. Et parler d’une corporation mise en évidence ces temps-ci : les journalistes rangés dans un même sac, du moins pour les critiques. On leur reproche d’avoir sacrifié l’analyse au profit de l’immédiateté. Pour leurs lecteurs, passablement fans des réseaux sociaux, ils font monter la mayonnaise sur un mot, une phrase mis en exergue. Et puisqu’on vit dans l’image, ils piquent sur celle qui fera mouche. Les « gilets jaunes » ne leur doivent-ils pas quelque peu leur mise sur le devant de la scène ?

D’autres critiques plus sournoises en font les servants dévots des milliardaires qui ont investi dans les médias. Je crois ces magnats assez intelligents pour laisser aller son chemin un titre qui s’est forgé une image depuis des décennies.

On leur prête aussi des revenus plantureux. Mes sources confirmées leur laissent en tous cas la fameuse niche fiscale qu’on peut leur envier. Mais sur les 600 niches encore en place, ce n’est pas forcément la 1ère à faire sauter. Et d’ailleurs, ne méritent-ils pas un bonus ces forçats des news prêts à sauter sur le Nagra à la moindre séquence explosive ou à se lever aux aurores pour assurer le journal à l’heure où les autres partent au boulot.

Reproches fondés ou non, je trouve insupportable dans un pays affiché démocratique qu’ils soient injuriés sur de douteux  motifs. Quelques excités, sous couvert de la révolution jaune, ont é té jusqu’à en tabasser plusieurs, de toutes obédiences d’ailleurs. Est-ce que ce « peuple » ne supporte plus la réalité des faits ? Préfèrerait-il vivre chez Erdogan chez qui il n’y aura bientôt plus de journalistes ?

Il y avait chez mes proches 2 journalistes. Ils ont quitté le métier, donnant à penser qu’ils ne croulaient pas sous des liasses d’euros et qu’ils ne se prélassaient pas dans leur petit jardin d’Eden. Et d’ailleurs, dans les métiers préférés des français, la profession accroche péniblement le top 10 à la dernière place, après les cuisiniers, les vétérinaires. C’est dire ! Et malgré ce brouillamini, surexposé en ce moment, j’espère qu’on aura toujours de ces forçats de la vraie nouvelle, pesée, vérifiée, pour qu’on croie encore mériter notre démocratie.

11:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

16/01/2019

Vive le vent, vive le vent d'hiver (chanson populaire)

On s’achemine avec mon épouse vers les 60 ans de vie commune sans avoir connu de lourds nuages. Subsiste néanmoins une divergence tenace : elle n’aime pas l’hiver et j’adore la neige. Pas seulement parce que je la pratique, mais aussi parce que ma télé (et oui à mon âge, on la regarde) va me servir des épreuves de ski de fond et non plus m’abreuver de foot.

On me voit venir avec mes gros sabots (avec mes boots), je vais encore dégoiser sur le foot. Je réitère : aucune animosité vis-à-vis des jeunes pratiquants qui s’y forment à la discipline et aux vertus de l’équipe. Par contre j’ai une vraie allergie à l’argent que ce sport véhicule et aux excès collatéraux.

Une bonne illustration m’est donnée par l’exploit du champion Ribéry. Il s’est fait faire à Dubaï une entrecôte bardée à l’or fin. Déjà stupide, mais encore plus quand il revendique cette folie en insultant ceux qui avaient suggéré qu’il pouvait dépenser son argent plus utilement.

Et on voudrait que j’admire de tels bouffons ! Heureusement, son club, allemand, a indiqué aussitôt qu’il serait taxé d’une lourde amende. Je suis sûr que les clubs français, devant quelques gaspillages identiques, ne manqueront pas de s’inspirer de cet exemple !

En fait ces records de vulgarité n’ont qu’un  but : se singulariser sur les fameux réseaux sociaux. Ce grand défouloir où on peut écrire n’importe quelles inepties. On connait les pires et ce serait leur faire trop d’honneur que d’en exhumer certaines. Ces déraillements m’évoquent le gamin, à l’abri dans sa chambre, jouissif de pouvoir dégoiser les très gros mots qu’on lui a interdits.

Sauf que là, ce n’est pas enfantin du tout. C’est même épouvantable, surtout lorsque, sous couvert d’anonymat, les lâches peuvent expulser leur bile. Je repense à mon très pacifique beau-père et sa phrase fétiche : « un bon coup de mitraillette ! ». Sa façon à lui  de dire devant des monstruosités, qu’on ne doit pas s’embarrasser  de biais et de circonvolutions : on tranche !

Sa fille, mon épouse donc, a gardé quelques parcelles du gêne du tranchage, mais employé généralement à bon escient. D’ailleurs, elle a tranché : elle me laisse l’hiver et ma neige !

09:48 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)