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30/06/2017

Bavassons un peu

Aux approches de mon anniversaire (un peu au-delà des 80) j’ai la chance de pouvoir compter sur un avenir assez serein, du moins au plan physique. Ce dernier régentant tous les autres, je peux me laisser aller à une certaine euphorie. Non sans jeter, précautionneux, un œil vers un avenir très pratique : vivrons-nous demain, encore dans cette grande maison ? 

En tous cas je ferai tout mon possible pour  ne pas échouer dans un de ces mouroirs qu’on appelle EHPAD. D’abord à cause de mon allergie à l’enfermement. Déjà dans mes années  de prisonnier en pensionnat, je faisais  le mur plus par principe que pour la mauvaise cigarette-prétexte. En pire aux yeux des « bons » élèves, j’escaladais quelquefois le toit de la chapelle, où l’ajout du risque me procurait un ersatz de liberté.

Je crains surtout, nouveau pensionnaire de l’EHPAD, d’être affublé de cet immonde bavoir, incontournable fanion de la vieillesse. Sûr, un vieux, ça tremble, ça godaille, bref ça bave. Encore heureux qu’on nous épargne la bavette à poche, façon kangourou, réservé quand même aux vrais bébés.

Pour conforter mon allergie, dans ces endroits, on se plait à bavasser, c’est-à-dire à dégouliner de bave dans un flux de paroles pas toujours de grande finesse. Des conversations assez souvent trempées, malheureusement, dans la fameuse « bave du crapaud ».

L’étendue de ces diverses turpitudes me fait préférer le sens figuré : en baver. Ce que je fais avec un plaisir assez masochiste, l’hiver sur des skis et l’été sur un vélo. Ce pourrait être d’ailleurs une assez heureuse fin qu’un jour en en bavant sur une route, je me  fasse terrasser par la grande faucheuse, un fameux pied de nez aux sorcières de l’ EHPAD.  

Aux approches de mon anniversaire (un peu au-delà des 80) j’ai la chance de pouvoir compter sur un avenir assez serein, du moins au plan physique. Ce dernier régentant tous les autres, je peux me laisser aller à une certaine euphorie. Non sans jeter, précautionneux, un œil vers un avenir très pratique : vivrons-nous demain, encore dans cette grande maison ? 

En tous cas je ferai tout mon possible pour  ne pas échouer dans un de ces mouroirs qu’on appelle EHPAD. D’abord à cause de mon allergie à l’enfermement. Déjà dans mes années  de prisonnier en pensionnat, je faisais  le mur plus par principe que pour la mauvaise cigarette-prétexte. En pire aux yeux des « bons » élèves, j’escaladais quelquefois le toit de la chapelle, où l’ajout du risque me procurait un ersatz de liberté.

Je crains surtout, nouveau pensionnaire de l’EHPAD, d’être affublé de cet immonde bavoir, incontournable fanion de la vieillesse. Sûr, un vieux, ça tremble, ça godaille, bref ça bave. Encore heureux qu’on nous épargne la bavette à poche, façon kangourou, réservé quand même aux vrais bébés.

Pour conforter mon allergie, dans ces endroits, on se plait à bavasser, c’est-à-dire à dégouliner de bave dans un flux de paroles pas toujours de grande finesse. Des conversations assez souvent trempées, malheureusement, dans la fameuse « bave du crapaud ».

L’étendue de ces diverses turpitudes me fait préférer le sens figuré : en baver. Ce que je fais avec un plaisir assez masochiste, l’hiver sur des skis et l’été sur un vélo. Ce pourrait être d’ailleurs une assez heureuse fin qu’un jour en en bavant sur une route, je me  fasse terrasser par la grande faucheuse, un fameux pied de nez aux sorcières de l’ EHPAD.  

09:13 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Bon, il y a peut être un juste milieu entre l'Epadh et la grande Faucheuse sur la route !
Bisous

Écrit par : Marc | 01/07/2017

Les commentaires sont fermés.