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21/01/2017

Psy, psycho, psychotropes

J’évoquais il y a peu notre tendance à copier les comportements des américains, et pas toujours pour le meilleur. Il y a un point pour lequel nous sommes en avance, et d’ailleurs sur presque tous les pays : la consommation de psychotropes. Est-ce que notre cerveau est à ce point déglingué qu’il nous faut autant de médecine ? Notre habitude, souvent revendiquée, de râler pour tout et rien ne prédispose pas à positiver.

C’est l’histoire récente d’un T.G.V. bloqué par un suicide qui met en retard tous les T.G.V. de la ligne et donc tous les voyageurs. Qui s’expriment avec véhémence, qui, à l’arrivée, sont nombreux aux taxis et trouvent l’attente intolérable. On comprend l’inconvénient, mais pourquoi accabler le ciel et ses saints ! Doit-on interdire les suicides ?

Mes voisins viennent de constater  que leur mur de clôture, tout blanc, tout neuf, avait été tagué. C’est évidemment désagréable, d’autant que ce mauvais bariolage ne peut vraiment pas prétendre à l’art. Et les gendarmes de se contenter d’un : « mon pauvre monsieur » façon de présenter un délit sans suite. On aimerait un gendarme surveillant tous les murs blancs ?

Je ne sais pas comment va s’annoncer la prochaine saison de ski : neige ou pas neige ? Me souvenant des récriminations des vacanciers du Noël dernier, en cas de pistes restées en gazon, on entendra à nouveau : pour ces malheureux 8 jours de ski, la neige aurait quand même pu faire un effort. Ne peut-on pas s’assurer contre le manque de neige ?

Devant tous ces cas où il ne peut y avoir de bonne réponse, ne reste-t-il que les psychotropes ! L’ état d’esprit absolument négatif déclenche le mal-être. Je me souviens d’ouvriers chinois à Oulan-Bator, travaillant de 6 heures du matin à 23 heures le soir. Ils ne semblaient pas avoir le temps de penser à leur triste sort. On va encore dénoncer ma ringardise. Je me dis toutefois qu’à défaut de séances de yoga ou de « méditation de pleine conscience »,  il doit y avoir une façon de positiver et d’échanger ce blues qui nous envahit contre un travail ou une bonne marche en montagne.

10:18 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

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