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15/03/2014

On se chouterait à la vitamine C si cela avait été illégal

 

C’est peu de dire qu’une grande partie de nos concitoyens est plutôt d’humeur morose. Est-ce que cela peut expliquer une certaine montée des addictions ?

 

Pour ce qui est de l’alcool, le fléau ne date pas d’hier et ne semble pas en voie d’extinction, au contraire. On commence à mesurer les énormes dommages de santé, de mortalité, financiers qu’on peut lui imputer. On a bien essayé de limiter ses dégâts, telle qu’en son temps la loi Evin. Mais l’imagination fertile des pinardiers réussit toujours à slalomer avec le droit pour continuer à distiller ses poisons, et, hélas, à des populations de plus en plus jeunes.

 

Quant aux drogues, leur envahissement est plus récent. Sûr que lorsqu’on travaillait 47h30 par semaine, la fatigue suffisait pour s’affaler. Il restait aussi moins de temps pour s’ausculter et traquer ses malaises. Dans ma jeunesse, la drogue était réservée à quelques intellos baroudeurs ou des gens assez riches et pas mal désoeuvrés. Aujourd’hui on est souvent désoeuvré, mais pas riches. Les ravages sont moins flamboyants mais aussi sévères qu’à l’époque de Rimbaud ou Baudelaire.

 

Pour réduire une part des problèmes liés à l’addiction, on propose de libéraliser le cannabis. Cela paraît une solution de court terme. Comme dans toute addiction, il faudra augmenter les doses et passer à des drogues plus dures pour obtenir la même satisfaction. Et accès libre ne veut pas dire gratuit ! On continuerait probablement d’assister à des braquages de buralistes pour se procurer les quelques euros nécessaires.

 

Quand on regarde de par notre monde ces populations extrêmement pauvres, on voit qu’elles n’ont ni l’argent, ni le temps de s’occuper d’autres chose que de leur survie. Résoudrons-nous ces fléaux en remettant au boulot tout le monde 50 heures par semaine ?

 

16:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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