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10/03/2022

Savoir lire, écrire et compter..les kilomètres

Je jetais un œil plutôt torve sur le médecin, consulté pour un mal d’épaule et de bras, qui me conseillait (m’intimais) d’arrêter le ski de fond. Ses actions ont remonté d’un cran lorsqu’il m’a conseillé (pas intimé) de reprendre le vélo. C’est le genre de chose qu’on ne se fait pas dire 2 fois.

Dès le lendemain, j’enfourchais le Lapierre et bien que retraité, je roulais un dimanche sur la piste au long de l’Isère. Donc, remplie de tous ceux, à 2 roues, à 4 roues, sur rollers, en poussette, qui voulaient profiter du soleil. Ne manquaient que les chiens, mes ennemis préférés, soucieux probablement de ne pas perturber ma 1ère sortie cycliste. Le bon moment pour se souvenir de la fameuse phrase : le vélo, ça ne s’oublie pas. Et de constater que les 1ers zig-zags tendaient maintenant vers la ligne droite.

Sur mon vélo-loisir, je ne peux m’empêcher de penser que la plupart de ceux qui m’entourent vont reprendre le vélo demain en direction du boulot. Encore heureux d’ailleurs de pouvoir utiliser ce moyen de transport par rapport à leurs collègues voués à la voiture et aux pleins de carburant délirants. Curieux d’ailleurs : il y a quelques mois, une augmentation de 4 centimes déclenchait une révolution jaune et rien aujourd’hui pour des dizaines de centimes en peu de temps. Une sorte de compensation expiatoire aux hydrocarbures russes par rapport aux ukrainiens sous les bombes.

Et pendant ce temps-là, comme eut dit Chirac, la planète continue de bruler. Pourtant le candidat héraut de la cause écologique rame dans les marais sondagiers. Il ne faut pas rester trop longtemps dans les réflexions politico-philosophiques avant que la réalité ne nous réveille. En l’occurrence, au gré des kms, se manifeste une grosse incompatibilité d’humeur entre mes fesses et la selle de mon vélo. Du moins, tel Brassens et son cambrioleur (pardon, Georges pour cet emprunt au maitre) ces inconvénients  m’auront apporté les éléments de cette chronique.

10:14 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

03/03/2022

Ca consulte tanr et plus

Suis-je bien crédible pour parler des consultants, moi qui ai fini ma vie professionnelle dans ce métier. Attention aux généralisations tendancieuses : je ne fus jamais le consultant de la fameuse histoire : le consultant qui vous a vendu une expertise sur l’heure commence par vous emprunter votre montre et oublie de vous la rendre.

Ceux que je vise aujourd’hui sont les cabinets internationaux qui ont vendu leurs services à l’Etat français depuis 15 ans. On découvre aujourd’hui (il n’est jamais trop tard pour bien faire) que notre haute fonction publique s’est déchargée de son boulot, à propos d’à peu près tout, pour des milliards d’euros. Outre le coût, cela signifie que ces hommes prestigieux diagnostiquent notre économie, écrivent nos lois et finalement nous gouvernent depuis longtemps.

Est-ce le prestige de leur compétence ou l’adresse de leurs vendeurs ? Toujours est-il que la tendance à donner le travail pour quoi on a été embauché à des extérieurs couteux se répand. J’en fus victime ce matin. J’avais déjà eu un peu de mal dans ce centre de radiologie à préparer ma radio, avec tous les détails techniques demandés, sur une borne informatique à la place de la personne humaine (qui parle, qui écoute) habituelle. Quelques jours plus tard, confiant, j’allais vers la sortie, où à l’énoncé de  mon nom on me donne les résultats. Trop simple en effet : les consultants ont œuvré. Il fallait ce matin repasser devant la borne, y scanner ses documents, puis attendre avec un ticket qu’on nous appelle pour retirer les résultats.

Depuis longtemps, la S.N.C.F. nous a mis des bornes pour obtenir un billet. A voir l’énervé qui donnait des coups de pied dans la borne, on pouvait supposer qu’elle ne l’avait pas satisfait. Sans doute pour cela, les malins en informatique obtenaient leur billet sur le logiciel ad-hoc. Jusqu’à ce qu’une tombée de consultants bricolent le logiciel et le rendent moins opérant, au dire de quelques proches.

En contraste à ce triste tableau, je dois dire que le fameux « impots.gouv. » marche bien. Les râleurs diront que pour prendre notre argent, le ministre des finances se débrouille pour que ça rentre. Toujours positif, je remarque que « impôts.gouv. » respecte les dates et les montants prévus, rembourse les trop perçus. Et tant mieux s’il remplit les caisses de l’état de la bonne façon. Ne serait-ce que pour payer… les consultants !

09:48 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)