Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/04/2014

Beau comme un camion

 

Nul ne l'ignore, nous possedons un camping-car, On ne l'ignore pas puisqu'on le décrie, un gros machin qui pollue et autres joyeusetés, mais quelque part on nous l'envie aussi, C'est mal connaître notre calvaire que d'exploiter le dit engin,

 

Et cela commence par le début : l'achat, Sous prétexte qu'il y a 2 morceaux, le camion et la cellule, on doit payer chacun et au total, ça fait cher, Et, avec le vieux poncif qui veut qu'un retraité, le client habituel de ces choses, est forcément un riche poussah,on appuie sur la facture,

 

Certes l'intérieur est assez bien organisé, du moins quand on a compris comment ça marche, Parce qu'il ne faut pas compter sur la notice pour avoir des explications, En fait si : on nous met en garde à plusieurs reprises sur le fait qu'il faut bien vidanger l'eau en hiver, mais on ne dit pas où sont tous les robinets pour la retenir une fois ouverte, Quant à vouloir chauffer, on gagne tu temps à mettre en route un brasero dehors,

 

Et toutes ces merveilles installées, quand on arrive à les utiliser, font qu'on se sent, dixit le constructeur, comme chez soi, A une grosse nuance près : l'espace, Le maître mot devient alors : se glisser, Se glisser dans la « salle de bains » (un petit m2), se glisser derrière la table du repas,

 

Le discret verbe « se glisser » convient bien aussi quand il s'agit pour le camion de rouler, Trop gros pour les petites routes blanches de la « Michelin », trop lent pour les hordes vacancières, il tâche de se glisser hors des grosses circulations vers les buts qui lui assurent le calme,

 

Peut-être commencez vous à me plaindre de posseder un tel engin, Ravalez vos larmes : j'en suis ravi, Qui peut se vanter d'avoir sa résidence secondaire à roulettes, prête à vous emmener sur l'heure où vous voulez, vous fait découvrir au hasard des échappées loin des nationales le village coquet ou la vallée esseulée, Tout bien pesé, je garde mon camion !

 

16:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)