19/05/2014
Avec le prix d'un terrain de foot, on nourrit combien de pauvres ?
Voici un événement qui ne passera pas inaperçu : la liste des joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde de foot, Dans les commentaires sur Machin qui y est et Truc qui n'en fait pas partie, on en a pour des semaines de bavassages sur le sujet et moins de place sur les élections européennes par exemple,
Malgré tout un problème mineur pour ceux qui ont d'autres sources d'informations que la télé, Par contre on n'échappera pas à un souci beaucoup plus important : l'impact de cette Coupe au Brésil, Déja ça remue un peu dans les favellas et il y a de quoi ! Certes le pays « émerge » quant à son P.I.B. mais ça n'enrichit guère les pauvres qui ont de quoi s'insurger devant ces milliards dépensés, Pour la gloire de qui ?
Dans notre France plus plongeante qu'émergente, on ferait bien de s'indigner aussi, Les lobbyistes patentés ont réussi à faire avaler à nos politiques, toujours à l'affût de quelques voix, qu'il était vital d'obtenir l' »Euro 2016 » de foot Eh bien on l'a eu, juste avec une huitaine de stades à construire impérativement, pour quelques millions d'euros chacun,
Avant qu'on aie un financement correct de cette folie, les mêmes manipulateurs nous en ont refilé une autre : cette fois, c'est carrément la candidature de la France pour le « Mondial 2024 », Avec les stades 2016 sûrement déjà usés et qu'il faudra refaire pour l'événement,
J'entends que M.Valls serait d'accord pour soutenir cette drôle d'idée, Si cela est vrai, ça ne lui coûte pas grand chose de se projeter si loin, s'il gagne quelques points de sondage, Mais si c'est vrai, quel dommage de demander aux français de racler les fonds de tiroir pour notre pauvre pays endetté et de favoriser la dépense d'un nouveau paquet de milliards complètement inutiles,
16:03 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2014
"Trente millions d'amis"
L'écologie a tendance à se confondre avec la défense du milieu naturel, C'est oublier qu'elle est aussi défense des êtres qui composent ce milieu, des humains donc et des animaux, Ce que nous rappellent avec force les végétariens, refusant de manger de la viande, C'est vrai qu' Obélix avalant ses sangliers, même s'il nous fait sourire, donne l'image d'un vrai sauvage, Adjectif dont on a tôt fait de décorer tous les « viandards »,
Comme souvent chez les écolos, on a des puristes qui ne veulent pas en rester là, Ce sont les militants, par exemple de la Fondation Bardot, qui souhaitent interdire la présentation d'animaux dans les cirques, En argumentant que ces bêtes sont maltraitées et laissées dans des cages trop petites, ce qui n'est pas « naturel » ! Une militante revendiquant qu'on apprenne le respect des bêtes à l'école et donc de les renvoyer dans la nature, (sans braconniers ! )
Elle fait silence par contre sur ces malheureux chiens que les habitants d'immeubles ont la manie d'intégrer, Et selon une loi peu explicable, avec une taille d'autant plus importante que l'appartement est petit, Ils ne sont pas forcément maltraités, mais pour l'espace, on peut discuter,
On n'entend pas davantage ces bonnes âmes se lamenter quand ce sont des humains, des enfants, qui doivent se partager des m² restreints, au risque d'une maltraitance quasi obligée,
Voici que pour épargner les grosses bêtes, devenues insuffisantes et donc chères, d'autres militantes proposent de se mettre aux insectes, Je ne sais pas si un insecte jeté vivant dans l'huile bouillante souffre moins qu'un lion en cage, Ce que je sais, c'est qu'un gamin à qui on propose ce menu aura tendance à faire « beurk » ! On propose donc aussi qu'on apprenne dès l'école à ne pas faire le dégoûté,
Heureusement que les élèves disposent maintenant d'une matinée supplémentaire : ils auront du temps pour résoudre l'épineuse équation concernant les animaux : protéger ou manger,
Bien sûr, ils auront encore moins de temps pour résoudre la complexité de l'orthographe !
09:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2014
A mes vieilles amies
Dans mon club sportif de retraités, j’avais à peine remarqué que j’étais environné de femmes (l’âge de la séduction passé sans doute). Puis, par hasard, vint à mon esprit que notre association comptait 75 % de femmes. Une telle importance interpelle : pourquoi sont-elles là ? La réponse évidente ici : elles viennent pratiquer l’activité sportive qui leur va, offerte par l’association.
Ce qui induit une autre question : qui sont-elles ? Même si la culture de l’association fait silence sur la vie privée, on devine à certaines réponses, à certains silences, qu’une grande partie d’entre elles sont des femmes seules.
Et cette solitude peut provenir du divorce. Même si ces femmes sont nées et se sont mariées dans la 1ère moitié du XX ième siècle, elles n’ont pas échappé à ce souci dont quelques haussements d’épaule, quelques soupirs indiquent que la blessure est encore vivace.
L’autre cause de solitude n’est pas plus souriante. Les femmes paient, semble-t-il, leur avantage de vivre plus longtemps par la tristesse de voir disparaître leur compagnon. Des veuves qui pratiquent leur sport avec la détermination de tout un chacun. Mais on sent quelquefois qu’à la fin de la séance, le retour vers la maison ne déclenche pas une joie excessive.
On peut comprendre ! La solitude ne dispense pas des obligations communes, administratives par exemple. Et les préposées, derrière les guichets avec leurs propres soucis, ne se préoccupent pas du statut des « usagers » pour mettre de l’émollient dans les formulaires.
Même souci quand, à la maison, des bras masculins seraient bienvenus pour des travaux un peu rudes ou des dépannages difficiles.
Réfléchissant à cela, je me promettais de côtoyer dorénavant ces dames en apportant quelque tendresse (dénuée d’arrières pensées à mon âge). Mais plutôt de proposer mon aide lorsque des bras « virils » pourraient être sollicités.
09:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)