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29/05/2024

Retraité, on ne chome pas?

Avec ce lundi de Pentecôte devenu lointain nous venons de vivre  le jour étonnant où c’est nous qui remboursons la Sécu. On l’a un peu oubli depuis 2004, tellement que certaines entreprises l’ont chômé comme un simple 1er mai. D’autres, plus respectueuses, ont travaillé pour cette « journée de solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées ». D’autres enfin ont biaisé  et choisi un jour de RTT On ne va pas quand même pas gâcher ce long week-end pour ces vieux qui nous embêtent assez comme ça avec leurs pleurnicheries et leur sur-consamation médicale !

J’ai une idée assez simple ; demander aux retraités de payer un jour pour les jeunes générations. Evidemment je ne mets pas tous les retraités dans le même panier. Il y a des retraités vraiment  pauvres. Il suffit de jeter un œil sur certains charriots au supermarché pour s’en convaincre.

Mais une bonne partie d’entre  eux, grâce à une heureuse bonne fortune au temps de leur activité, bénéficient d’une certaine aisance. Après tout, sans avoir été les décideurs, ils ont participé à une certaine prospérité, à l’essor de la voiture, à la flambée des voyages, à l’importation tous azimuts, y compris des cerises à Noel.
Retraités ou actifs, on se rallie volontiers à une autre idée ; faire payer les riches. On a beaucoup parlé récemment du salaire du patron de Stellantis, comme symbole évident du gras poulet à plumer. Comme le rappelle assez rudement C.Tavares (dont Renauit n’avait pas voulu) sa société est basée aux Pays-bas, pays européens aux lois financières tout à fait propres, que pour changer cela, il suffit de voter. Au moment où la France (une partie de la France) s’apprête à faire un triomphe à J.Bardella, c’est assez mal choisi.

Et ce jeune qui se répand abondamment ne semble pas trop préoccupé du sort des jeunes de son âge qui vont affronter le grignotage du dérèglement climatique, le travail moins épanouissant, les débats mués en violences. Je sens bien que ma proposition a autant de chances d’être adoptée que l’idée de rogner le salaire de Tavares. Si les retraités ne peuvent améliorer le sort des jeunes, au moins que la génération suivante, celle de leurs parents, par l’écoute, la compréhension, l’exemplarité, les aide à affronter ces « 30 piteuses » et leur redonne envie d’utiliser leur bulletin de vote.

10:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)