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10/02/2024

Une école qui éduque la rête ezt les jambes

Dans son bref (très bref) passage à l’Education Nationale, Gabriel Attal a eu une bonne idée : développer le sport à l’école. Comment ne pas y penser quand je vois cette 2ieme voie construite devant cet établissement scolaire et que les parents en utilisent une 3ieme pour déposer leur précieuse progéniture.

A continuer ainsi, la précieuse progéniture est guettée par un mal importé des Etats-Unis, l’obésité dès le plus jeune âge. Et la suite qu’on présent en voyant ces jeunes adultes avachis sur leur charriot au super-marché qui les porte de rayon en rayon.

Si l’école s’en occupe, ce n’est plus le moment de tolérer les certificats de dispense de gym pour des raisons de pudeur, voire de religion. Le village du Haut-Doubs qui m’obligeait à aller à l’école à skis sur d’épais manteaux de neige  n’a sans doute plus de neige. Ce ne sont plus les circonstances qui décident, mais les parents, donc l’école

Certes les circonstances m’ont aidé, mais j’ai mis du mien. Après le ski du Haut-Doubs, la scolarité à Vaux voit la revanche du vélo sur cet enfermement assez rustique. Nos fameuses « routes » de l »été, avec le prof, la tête farcie de Tour de France, prévoient des étapes trop longues, du moins pour lui.

A Grenoble,  c’est l’explosion du vélo au boulot. Avec Georges, pas seulement notre dictionnaire du langage cycliste, on se lancera dans des raids à nous étonner nous-mêmes.

Après les « bike-masters », je n’oublie pas ma plus proche voyageuse qui trainera ses sacoches dans les îles européennes ou francophones. Et on poursuit avec le fils. Dans nos périples, de Pékin à l’Equateur, la vision des images offertes fait oublier qu’on pédale.

On va poursuivre avec le club des retraités dont c’était la rentrée cette semaine. C’était aussi la piqure tant espérée. Quel que soit son effet, elle ne m’empêchera pas de jouir de nouvelles trouvailles de sites avec les copains.

Il ne faut pas compter sur les J.O. pour booster la proposition d’Attal. Les exploits des athlètes ne sont que le prétexte à un tsunami commercial, politique et sécuritaire. Je compte plutôt sur ces animateurs que je vois au ski de fond. Après le ski, dans la salle, ils gèrent avec calme et autorité une bande braillards piétinant les gants perdus et le papier des sandwichs. Des leçons que les élèves pourront retenir.

15:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)