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20/01/2022

Cher Covid

L’adjectif cher est pris dans les 2 sens. Au sens de coût d’abord si l’on songe aux tonnes de vaccins et de tests qui ont plombé les comptes de la sécu. Cher aussi au sens d’un produit familier, comme un membre de la famille.

Dans ce dernier sens, j’ai d’abord trouvé quelques charmes à ce virus. Dans les pires moments du confinement, il avait ranimé des solidarités. Nos voisins ou nos jeunes se faisaient une obligation d’apporter les courses à ces 2 vieux tellement fragiles.

Le virus avait aussi donné une nouvelle vie à la famille repliée dans son réduit et prompte ainsi  à reprendre le goût des petits plats cuisinés chez soi. Au salon, on retrouvait l’agrément des jeux de société avec les enfants.

Avec le temps, ce virus  commence à alourdir la vie quotidienne. D’abord à cause du vaccin tellement attendu, puis arrivé avec ses complications. Quel labo propose le meilleur ? Combien de doses et dans quels délais ? Tellement inconnu que les protocoles évoluent sans cesse, surtout quand on veut ménager l’économie et l’ouverture des classes. On connait un ministre empêtré et taxé par « Le Canard » de « nager à Ibiza et ramer à Paris » !

On peut trouver des circonstances atténuantes aux malheureux décideurs tellement la protection de la population entraine de contraintes et complique la vie ordinaire. Ai-je le droit d’entrer dans ce bar, d’aller voir ce spectacle ? Dois-je garder le masque sur le télésiège et l’enlever pour skier ?

Une sorte de grand bazar où prolifèrent les débats assez peu sereins, parfois jusqu’à l’injure. Se régalent dans ces drôles de baragouin les chefs de partis en perdition, les malheureux scotchés au fond des sondages et tous ceux qu’on n’écoute guère d’habitude. Tout ce méli-mélo de phrases contradictoires, de tons péremptoires évoquent une nouvelle Tour de Babel. Il manquera l’intervention de Dieu pour renvoyer chacun dans ses buts.

18:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)