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28/10/2021

UNe autre sortie d'automne

Le Maire de Grenoble, qui avait interrompu son ouvrage pour la primaire verte, a poursuivi la création de pistes cyclables en ville qui sont une splendeur de pistes, de vraies autoroutes à vélo sans péage. Malgré cette munificence, je vais plutôt sur la piste campagnarde le long de l’Isère  qui a  mes faveurs.

Comme on peut s’y attendre sur une piste, jours ouvrables ou non, celle-ci ne désemplit pas. Tous les types de deux-roues s’y côtoient, depuis les jeunes marmailles, en passant par de fiers adultes filant comme le vent. Avec leurs montures, on a là un véritable musée du cycle roulant et vivant.

Sur cette piste à priori réservée aux vélos, on n’est pas obligé de présenter un passe-vélo. Ce qui attire un peu tout ce qui peut bouger. Outre les piétons et poussettes, un utilisateur inédit : le cheval. Se sentant sans doute incongru, il passe quand on n’est pas là. Mais il laisse une trace de son passage en forme de crottin largement répandu au milieu de la piste.

Pas inédits mais fidèles au poste, les chiens sont là. Malgré ma prévention avouée vis-à-vis d’eux, je serais prêt à les tolérer sur la piste au bout d’une laisse. Ce que délaisse un bon nombre de maîtres. Comme cette dame dont l’animal vient de flirter avec mes mollets, et à qui j’ose une remarque. A son chien bien élevé, je fais remarquer le grand nombre de pratiquants dont de jeunes enfants. Au nouveau déni, j’oppose le chien bien élevé qui a sauté à la gorge d’une dame de 70 ans et l’a tuée. Evidemment, son chien ne ferait pas une chose pareille.

Avant l’imparable « mon chien est assuré », conscient depuis longtemps qu’on perd sa salive et son temps à vouloir débattre contre la mauvaise foi, je reprends la route. Pour ne pas polluer le plaisir de la balade, mieux vaut brasser des idées positives. Dont  celle-ci : j’ai une certaine chance de me trouver là. Sans aller jusqu’à la référence à mes amis de Vaux disparus l’an dernier, je compte assez de copains du club qui ont dû laisser toute activité physique suite à une maladie ou un accident de santé.

En outre, la balade donne à s’émerveiller de cet environnement, de ces équipements que peuvent nous envier d’autres villes. Et tout cela dans un décor de montagnes en fond de tableau !

Il y a un autre équipement remarquable dans cette région. Ce sont les hôpitaux. Le vélo justement m’a donné l’occasion à plusieurs reprises d’en constater la compétence. Parmi ce grouillement d’usagers, à vélo ou à pied (avec chien), qui vagabondent librement, je dois me concentrer sur ma conduite si je ne veux pas risquer une visite supplémentaire !

10:43 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

C'est la même chose sur les voies sur berge à Paris, quand il fait beau. Impossible de faire du vélo ! Et encore il n'y a pas de chiens (enfin pas trop). Mais les touristes sont revenus !

Écrit par : Marc | 30/10/2021

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