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09/09/2019

Qui réforme souvent déforme (proverbe allemand)

Le sujet qui occupe cette rentrée et qui va aussi pourrir celle de Macron, c’est la retraite ou plus exactement sa réforme. Voila un sujet qui me concerne au 1er chef. Même si je ne dois pas être trop touché par ce qui va arriver, je dois penser à toute ma parentèle dans laquelle se glissent quelques fonctionnaires promis à un sort, paraît-il, moins généreux qu’aujourd’hui.

Le principal ennui déclenché par cette réforme c’est d’obliger à y penser, à la retraite. Certes, on ne fait plus de rêves de cocotiers plus ou moins exotiques. On ne fait plus depuis longtemps de rêves de farniente, justement de retraités à l’ancienne, avec la canne à pêche et la chaise longue offerte religieusement au pot de départ.

On fait des rêves plus « modernes », d’aller voir plus loin si on y est mieux. Quelques-uns profitant des vols « low-cost »,  visent quand même, les ringards, les cocotiers. La plupart, devant la maigre pension qui leur est servie, vont au plus près. Le Portugal, dans ce choix, a toutes les faveurs. Il faut dire qu’il y met du sien : statut spécial, pas d’impôts sur le revenu. En plus, beaucoup de portugais, venus bosser chez nous dans les 1ères vagues d’immigration, parlent français.

Mais la future réforme met le doigt sur l’aspect qu’on ne regardait pas trop quand on était actif : les sous pour les projets proches ou lointains. A 2 pas de la retraite, réforme ou pas, on sentait bien que se reposer, jouir de beaux paysages, réaliser le projet remis depuis longtemps, n’empêcherait pas de se heurter au souci de toujours : les fins de mois. 

Précisément sur le sujet-argent, avant même qu’on ne connaisse ce dont on va disposer, tout le monde s’acharne à noircir l’horizon : ce sera forcément pire que maintenant ! Et de détailler dans les gazettes les futurs perdants, nombreux, et les gagnants, rares. Une perspective qui impacte, comme on dit aujourd'hui, ma retraite à moi. Devrai-je distraire de mes maigres euros quelques menues oboles à destination de mes proches, fonctionnaires notamment ?

Avant d’être obligé de le vendre pour y pourvoir, je vais sortir le camping-car pour des destinations à portée de roues. Là, au calme, je pourrai me rassurer sur le sort pas si malheureux que notre société a bien voulu me servir jusqu’alors.

16:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)