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22/02/2018

"Pauvre Martin, pauvre misère"

Ayant vécu lors des 30 glorieuses, je n’étais pas loin de m’attribuer des miettes de cette gloriole en songeant aux salaires, certes pas mirifiques, mais honorables obtenus durant cette période. M’octroyant du coup une retraite de la même eau. Mon innocence devait confiner à la naïveté.

Quand mon ami Bernard, qui sur le sujet, n’en rate pas une, m’a fait part de la soustraction, due à la CSG, observée en janvier, je me suis pris enfin à réfléchir. A compter pour être précis et obtenir alors une soustraction, qui ne devrait pas me mettre sur la paille, mais se fera sentir à 3 gros chiffres à la fin de l’année.

Toujours naïf, je me suis souvenu que le Président avait calmé les retraités ainsi dépouillés par l’annulation de la taxe d’habitation. Certes par étapes, mais une compensation quand même. Le ministère des impôts, tout fier de son entrée dans le numérique, a l’amabilité de nous proposer une  simulation de ce cadeau. Et là, mon ordi n’hésite pas à me répondre que je suis « out ». Trop « riche » peut-être ?

Je ne serai donc pas compensé. J’en prends assez bien mon parti quand je constate les tourments de ceux qui ont des sous, vraiment des sous, c’est-à-dire beaucoup plus que moi. Vous n’êtes pas malheureux pour ces pauvres enfants Halliday, privés d’un beau pactole ? Quant à mes enfants, je leur épargnerai du moins de se déchirer en justice pour récupérer quelques miettes de ce que, après taxes et impôts à suivre, je leur laisserai.

J’ai quelquefois un peu de remord de ne pas mieux les lotir. Mais je ne suis pas Mr. Bolloré dont un yatch ou un tableau minorerait mon dû. Pas sûr non plus que quêter une petite aiguille de sous dans l’énorme botte de millions de Neymar aboutisse. Aussi bien, ce serait entrer dans le monde des riches à millions et je préfère demeurer dans ce petit monde où j’ai mes habitudes.

 

 

16:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)