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31/07/2018

Vive la "vélorution"

Le temps dédié à la célébration du vélo est écoulé : le Tour de France a plié ses tréteaux. Malgré les rebuffades dont il est l’objet, il attire toujours autant. On a vu des kyrielles de spectateurs s’agglutiner au long du parcours et particulièrement en haut des cols. Pour autant, on n’a pas assisté, comme après une Coupe de monde de foot gagnée, à des flopées de gamins s’inscrivant au club local (souvent pour un petit mois ou deux). On laisse le Tour aux pros et l’engouement des amateurs remonte à bien plus loin.

Tout le monde participe à cette déferlante. Les mairies ont commencé avec leurs Vélib’ et autres déclinaisons. Pour constater souvent qu’on s’attribue volontiers ce qu’on croit le bien public quand on ne le démolit pas. Plus astucieusement elles ont pourchassé les voitures du centre-ville. Une bonne grève des transports qui dure aide aussi à retrouver les vertus du vélo.

Après les chantres patentés du cyclisme, d’autres auteurs plus inattendus, D.Tronchet ou P.Heran, entonnent à leur tour des antiennes glorieuses. Il y a une vraie émulation pour prophétiser la victoire du vélo sur la voiture à 15 ans, ou à 10, voire plus tôt encore.

En réalité, ni les villes, ni les auteurs n’ont besoin de plébisciter cette vague qui déferle toute seule. Cette dame plus toute jeune revient du marché avec ses légumes dans le panier à l’avant du vélo. Cette pimpante demoiselle qui ne quittait jamais ses hauts-talons part au travail chaussée de tennis puisqu’à vélo. Le désir bien connu « d’en être » fait prendre à beaucoup le train en marche ( le vélo bien sûr).

Assez peu de gens peuvent se vanter, comme moi, de 80 ans de vélo. Du tricycle enfantin à la bête de course tout carbone, en passant par diverses haridelles plus ou moins randonneuses. Comment n’applaudirais-je pas à ce sursaut du vélo se rebiffant contre notre ennemie de toujours : la voiture.

 

17:32 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

24/07/2018

Un km à pied, ça use, ça use..(vieux chant pour aider les marcheurs)

Généralement les jeunes manifestent une sorte de condescendance vis à vis des anciens qui le leur rendent bien. Dans la famille de mon épouse, ce sont les jeunes qui dominent et particulièrement sa jeune soeur. Sous son impulsion, on adhère de plus en plus au bio, on mange des courgettes cuites à la vapeur, on restreint le sucre, dénommé le "poison" par la maitresse. Elle  vient d'inciter mon épouse à se munir de chaussures particulières. Elles doivent être souples, un peu sportives, mais avec des airs de luxe.

Si on ajoute qu'il leur faut une pointure adaptée aux pieds qui soutiennent sa  grande stature, qu'elles doivent ménager un récent souci médical, le choix sera difficile. Autant dire qu'on vise "Mephisto", dans son domaine la marque de référence. Et voici la déchaussée partie à la recherche de la perle rare.

Elle nous revient avec des chaussures qui ont le prix des Méphisto, mais qui ne sont pas des Méphisto. Elles correspondent au cahier des charges : d’allure sportive, d’un luxe terriblement discret. Passés les 1ers instants d’admiration, il me reste à me préparer à mon rôle de majordome anglais qui adoucit les chaussures neuves de son lord. En effet, par une heureuse conjonction, nous partageons, avec mon épouse, la même pointure. Il est  donc admis que je porte ses chaussures neuves pour les « faire ». Mes pieds de baroudeur ayant la capacité de modeler le cuir.

Guère après la conclusion de ce contrat, il y a comme un nuage sur cette belle opération. Selon une coutume, devenue habituelle chez nous, on fait 2, parfois 3 échanges avant d’adopter une nouveauté. Mon épouse, dans son meilleur rôle de « hardeuse », se sent d’affronter le monstre « Méphisto » Et elle le fait, rentrant triomphante, avec de nouvelles chaussures.

Ajustées au prix « Méphisto », elles en sont réellement. Du coup, plus nettement luxe que sport, et même, comme on dit d’une tenue : « habillées ». Je ne suis pas sûr qu’elles correspondent au projet de la petite sœur. Du moins mon épouse, toute à la joie de sa « victoire », envisage, avec elles, des kms sans douleur. Tellement bien les petites dernières qu’il est possible que je sois dispensé du boulot de majordome !

18:20 Publié dans Shopping | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2018

Une petite goulée de Vercors, en passant

 Enfin décidés à consommer un cadeau de Noël qui commençait à moisir, nous avons jeté notre dévolu sur le Vercors, à Chichilianne. Plus précisément dans son hameau de La Richardière. Lieu plein de souvenirs puisque c’est là que nous avons fait notre 1ère sortie avec notre 1er C-car.

Un souvenir qui s’estompe par la majesté du lieu. Nous sommes adossés en effet au Mont-Aiguille, cette énorme dent dont la position isolée attire forcément le regard. Presque tout le monde sait qu’il fut gravi une 1ère fois par le Capitaine de Ville sur ordre de son roi. On sait moins que le pilote de montagne Giraud a réussi à y poser son avion  en 1957. Y aurait-il chez ceux qui portent ce patronyme comme un gène d’audace et d’aventure ?

Toujours est-il que ma marcheuse habituelle, handicapée en ce moment a trouvé la force de parcourir plusieurs centaines de mètres sur ce chemin malaisé qui mène au Pas de l’Aiguille. Moins courageusement, j’ai refait le lendemain à vélo le Col de Menée. Encore un souvenir de la découverte des multiples possibilités qu’offrait Grenoble en y arrivant il y a 40 ans. En particulier, ce qu’on nommait « le tour du Vercors » : partis de Claix, grimpés à ce même col, puis Die, remontés au Col du Rousset pour le casse-croûte et finissant à Grenoble ce raid de 200  kms.

On se sent bien sur ce plateau calcaire, avec sa plante emblématique; le buis comme dans le Jura. On ne saurait manquer justement les buis taillés des Gorges des Gas. Elles nous ont offert une véritable oasis. Dans un renfoncement de la falaise, une léger glou-glou formait une vasque d’eau fraiche. C’est dire que le pique-nique fut royal et ma sieste une des meilleures « hors les murs ».

Sur le chemin du retour, on a croisé des hordes vacancières fonçant vers le sud. Et pas un regard sur le Vercors ! Les malheureux : ils ne savent pas ce qu’ils perdent !

 

 

 

08:51 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)