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25/08/2014

Quand on n'est pas intelligible, c'est qu'on n'est pas intelligent(V.Hugo)

Avec une certaine témérité, je me lance aujourd’hui dans un sujet délicat : l’intelligence. Sujet tellement important dans notre société qui a tôt fait de classer les gens entre les intelligents…et les autres. Mais tellement étrange quand on entend des phrases du genre « ce chien est très intelligent ». On devine qu’il y en a au moins plusieurs niveaux, sinon plusieurs sortes.

A commencer par ces prouesses réalisées par des autistes capables de réciter des pages de dictionnaires après les avoir lues une fois. Ou la même réussite avec des chiffres. Puisque recensés comme malades de l’esprit, il faut quand même admettre que chez eux la case mémoire fonctionne excellemment.

On trouve aussi  chez certains, très jeunes élèves parfois, une capacité étonnante à dominer un problème technique. Par exemple capables de démonter un mécanisme, de repérer la défaillance, de remonter l’ensemble, sans acquis scolaire labellisé sur le sujet. Puisqu’on les trouve dans les sections dévolues aux moins intelligents, les sections techniques, il faut bien reconnaitre qu’au moins les cases observation, organisation, fonctionnent chez eux très bien.

On commence à avoir des doutes sur  ceux qu’on considère habituellement comme très intelligents. Un bon exemple est fourni par nos élites. Voila des gens qui ont surmonté sans peine les épreuves des plus grandes écoles, munis des plus prestigieux diplômes. Donc puisque très intelligents ayant forcément raison, capables de superbes ratés dans la vie politique ou industrielle. On remarque mieux en face la réussite de quelques sans diplômes dont la carrière est éblouissante.

Au moment de s’étonner de la suffisance de quelques étiquetés intelligents, on voit qu’il vaut mieux « avoir la moyenne » dans toutes les cases de son cerveau, plutôt que d’avoir une note éliminatoire dans une, par exemple celle des relations sociales.

 

 

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17/08/2014

Des Diafoirus en tous genres et à tous crins

Les occasions ne manquent guère en ce moment de nous rappeler qu’on devrait tâcher de mieux supporter nos voisins même un peu différents. Pas une seule commémoration sans que nos dirigeants ne nous serinent l’intéret du « vivre ensemble ». Les humoristes ne manquent pas de souligner que c’est assez croquignolet de la part d’élites qui ont un certain mal à vivre ensemble. Des « frondeurs » dans le parti au pouvoir et une « gauche qui risque de mourir », avoue le 1er Ministre.

Dans cette Tour de Babel, les écolos avaient donné le « la ». Même au gouvernement, on aurait été surpris de ne pas avoir droit de leur part à de petits ziz-zag. C’est en effet chez ceux qui se rassemblent sous cette appellation qu’on trouve le plus de tendances différentes, portées souvent par de purs doctrinaires. Cycliste convaincu, je rencontre des reproches véhéments de puristes écolos parce que j’ai un vélo « de course ». Le pur vélo, selon eux, a des pneus « ballon », des garde-boues, un garde-chaine, et ne mérite pas le titre à moins de 15 kilos.

Dans ce pays où le gros démarre jeune, c’est dans la bio-diététique, proche cousine de l’écologie, qu’on trouve le plus de doctrinaires intolérants. Dans le brouhaha de leurs diverses chapelles, il est vain d’espérer manger quelque chose en évitant le sucre, le sel, le beurre, l’huile, la viande…..Le pire c’est que, selon ces ayatollahs, on va quand même droit au cancer.

Parmi les idéologues les plus stricts, on a les apôtres de la décroissance. Par exemple, pour les bébés, ils boudent les couches et préfèrent utiliser le bon vieux carré de tissu éponge des arrière-grand-mères (sans compter  l’eau et le savon dépensés pour décrotter). Ils ne sont pas loin de renoncer au papier toilette au bénéfice des vieux journaux découpés comme dans les cabinets des logements de pauvres du début du XXème siècle.

 

Le ciel est assombri de ces divers « scuds » expédiés par ces Diafoirus politiques, médiatiques, médicaux ou même philosophes. C’est vrai qu’à défaut d’avoir le courage de l’action, celle de séparer les combattants, de faire cesser la destruction de la planète, d’obtenir le respect de croyants de foi différentes, il reste la parole : se jeter à la figure des invectives issues de sa propre doxa, pas forcément fondées, souvent blessantes, toujours définitives

10:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/08/2014

Mes foutraques et moi

Foutraque : inutile de chercher dans un dictionnaire ! Vous vous en doutiez : c’est une sorte de fou. Mais pas le fou type simplet dont les manies ne gênent personne. Le foutraque est un vrai malade qui réussit, en plus, à em… le monde. Voici quelques exemples choisis de ma collection personnelle.

Mon voisin est un bon archétype du genre « moi, je m’en fous et je vous emm… » Inactif toute la semaine, ou vautré au bord de sa piscine, il choisit de tondre sa pelouse le dimanche. Outre que cette activité est interdite le dimanche, c’est aussi le jour où les voisins profitent de leur terrasse pour boire un coup en discutant de tout et de rien. Plaisant !

Près de chez moi, la voie importante et prioritaire est protégée des rues adjacentes par des « stop ». Une de ces rues est même pourvue de 2 stop. Peut-être pour contrer cette sorte de discrimination, ceux qui l’empruntent ont l’habitude de ne pas les respecter. Arrivant ce matin à ce carrefour, j’ai été surpris par une voiture qui me filait sous le nez en brûlant les 2 stop. Plus encore par les 3 voitures qui ont suivi comme des wagons accrochés à la locomotive. Mon véhicule, si ordinaire, fait-il si peur ?

Je me rends fréquemment à la bibliothèque qui a, c’est assez ordinaire, une porte. Moins ordinaire est le comportement de quelques mères de famille. Mon éducation, ancienne mais que voulez-vous on ne se refait pas, m’incite à tenir la porte à l’approche, même lointaine, d’une dame. Qui passe, fière comme Cléopâtre en son char, sans un regard pour le « portier », même si celui-ci doit attendre que l’enfant-roi, terminant son caprice, veuille bien profiter des avances de cet huis ouvert.  

 

On traite souvent les gens d’âge de ringards. D’accord avec l’étiquette si cela veut dire que ma façon de fonctionner à l’ancienne ne correspond pas aux pratiques foutraques du moment où l’individualisme forcené n’est qu’égoïsme insultant.

15:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)