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09/09/2014

Grandeur et servitude politiques

Grandeur et servitude militaires de Vigny, dont j’ai piraté le titre, ne ferait plus guère recette aujourd’hui. La servitude de la Générale, obligée de repenser l’organisation de son salon suite à la mutation de son mari ce n’est guère « vendeur ». Quant à la gloire de franchir le Pont d’Arcole à la tête de ses troupes, ça ne ferait pas beaucoup de vidéos sur la Toile. Le bruissement des gazettes et des medias montre qu’aujourd’hui la vie politique tient plus de la mer démontée que du fleuve tranquille. Et cela à cause d’une dérive de cette vie que les politiques eux-mêmes ont voulue : la communication.

En effet, représenter et gouverner le peuple suppose qu’on l’a un peu approché. Et ce ne sont pas les stages de l’E.N.A. en Préfecture, à servir le café et faire les photocopies, qui en fournissent une bonne imprégnation. D’où l’idée géniale de participer au Conseil des ministres en position de grossesse avancée (et même plus tard de convier Paris-Match pour la naissance) Aussi de venir au même Conseil à vélo, même si la caméra ne floutait pas les gardes motorisés accompagnant le ministre.

On était devenu humain, très humain, avec de gros défauts de la dite condition. Et les caméras ont continué de tourner pour les montrer. Et ça amusait le bon peuple de regarder le match entre un parti qui tirait sur l’autre et d’apprécier la réponse du même tonneau. Mais quand c’est un particulier, ou une particulière, qui balance son « scud » à un politique particulier, il ne peut pas utiliser la même balistique !

 

Il semble difficile aux politiques de se déprendre maintenant de la « com » dont ils ont abusé. Mais quel tableau ! Nos responsables ne sont plus vus qu’à travers les images qu’on zoome sur eux.  Comment, derrière, sont-ils réellement ? Et pour nous citoyens, la vie politique n’est-elle plus qu’une vaste pièce de théâtre ? Il manque justement le fameux » Deus es machina » qui permet que la comédie finisse bien.

02/09/2014

La belle échappée

Je me demande parfois pourquoi j’ai choisi pour m’exprimer le moyen du blog. Ce qui est sûr, c’est que je ne voulais pas me répandre sur Twitter ou Facebook, où justement plein de gens se répandent, y compris de peu fréquentables. Le blog me va bien, proche parent de ce qu’on trouve dans les gazettes sous le nom de « billet d’humeur ».

Il se trouve que cette humeur est rarement de la bonne humeur. Elle se fait sentir un peu dans la même veine que lorsqu’on dit : « il a ses humeurs ».  Quelque chose qui annonce un avenir pas vraiment souriant.

C’est vrai que notre avenir, pour en revenir à l’humeur des billets et des gens, n’est pas radieux. On sait tout ce qui ne va pas très bien  et je ne veux pas ajouter à la désolation. Au contraire, j’aimerais qu’on discoure plus souvent, dans les gazettes et ailleurs, de ces réalisations qui font bomber le torse et mettent de bonne humeur.

On vient d’en avoir un petit parfum avec la pluie de médailles  récoltées par nos athlètes au championnat d’Europe, autant ensuite en natation ou en judo Dans la même lignée, je mentionnerai une histoire passée inaperçue. Il s’agit de cette épopée montée par E.Fottorino : emmener 25 jeunes, pas forcément défavorisés mais pas gâtés non plus, pour réaliser un même tour de France que les pros. Sans passé sportif ni entrainement spécial, cela représente un formidable exploit sportif. Avec une pointe d’ironie par rapport au vrai Tour, ça s’appelle : « La belle échappée » !

On voit là qu’il y a de quoi faire des « billets de bonne humeur »

 

 

10:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)