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23/02/2023

Semaine à rebonds

On a beau se vanter d’avoir épargné la sécu pendant 40 années de travail, arrive le moment où les semaines médicales prennent un rythme accéléré. J’ai failli sortir l’affichette : « blog fermé pour cause de malvoyance ».

Mon ophtalmo en effet m’a sorti son verdict en 2 temps. La mauvaise nouvelle : « Votre œil droit prend le même chemin que l’œil gauche ». Et la bonne : « C’est là que le traitement est le plus efficace ». Et d’enclencher la 1ère piqure pour début Mars. Donc le blog restera ouvert avec un type un peumalvoyant. Et je ne suis pas obligé de commencer l’apprentissage du Braille.

D’autant que ma fille présente ce jour-là et son fils, l’informaticien-pro, ont bricolé mon écran en plus lumineux et plus coloré. Ils m’ont commandé un clavier à grosses touches colorées, où le doigt tombe pile au bon endroit.

L’autre visite était pour le cœur. Comme la docteure me voyait pour la 1ère fois, elle m’a fait défiler toutes les cabosses qui ont jalonné ma vie et les bricoles qui la jalonnent encore. On est passé aux instruments dont la lecture nécessite encore un humain. Les chiffres ont du lui convenir puisqu’elle a décrété que ce cœur pouvait animer cette carcasse, un peu couturée, encore quelques années.

Fort de ce verdict, j’ai voulu aussitôt m’inscrire à la sortie ski de fond du club. Des soucis d’encadrement et de bus m’ont laissé sur la touche. J’aurais retrouvé l’étudiant évoqué récemment qui a forci jusqu’à l’allure d’un retraité. Aussi mes jeunes grand-mères chaleureuses. Quand on dit jeune au club, on vise une personne dans les septante et au-delà. Dommage : je devrai compenser par quelques boucles en solo à l’Arselle. Finalement cette semaine entamée médicale s’achève sportive. 

 

silhette d’un retraité. Aussi mes jeunes grand-mères chaleureuses.

On a beau se vanter d’avoir épargné la sécu pendant 40 années de travail, arrive le moment où les semaines médicales prennent un rythme accéléré. J’ai failli sortir l’affichette : « blog fermé pour cause de malvoyance ».

Mon ophtalmo en effet m’a sorti son verdict en 2 temps. La mauvaise nouvelle : « Votre œil droit prend le même chemin que l’œil gauche ». Et la bonne : « C’est là que le traitement est le plus efficace ». Et d’enclencher la 1ère piqure pour début Mars. Donc le blog restera ouvert avec un type un peumalvoyant. Et je ne suis pas obligé de commencer l’apprentissage du Braille.

D’autant que ma fille présente ce jour-là et son fils, l’informaticien-pro, ont bricolé mon écran en plus lumineux et plus coloré. Ils m’ont commandé un clavier à grosses touches colorées, où le doigt tombe pile au bon endroit.

L’autre visite était pour le cœur. Comme la docteure me voyait pour la 1ère fois, elle m’a fait défiler toutes les cabosses qui ont jalonné ma vie et les bricoles qui la jalonnent encore. On est passé aux instruments dont la lecture nécessite encore un humain. Les chiffres ont du lui convenir puisqu’elle a décrété que ce cœur pouvait animer cette carcasse, un peu couturée, encore quelques années.

Fort de ce verdict, j’ai voulu aussitôt m’inscrire à la sortie ski de fond du club. Des soucis d’encadrement et de bus m’ont laissé sur la touche. J’aurais retrouvé l’étudiant évoqué récemment qui a forci jusqu’à l’allure d’un retraité. Aussi mes jeunes grand-mères chaleureuses. Quand on dit jeune au club, on vise une personne dans les septante et au-delà. Dommage : je devrai compenser par quelques boucles en solo à l’Arselle. Finalement cette semaine entamée médicale s’achève sportive. 

 

silhette d’un retraité. Aussi mes jeunes grand-mères chaleureuses.

16/02/2023

Après les vacances

Dans mes frimas jurassiens, j’ai aéré largement mes poumons. Sans doute aussi mes neurones qui entrainent mon esprit vers des pensées quasi philosophiques. De la philosophie au petit pied qui ne sera pas publiée dans « Philosophie Magasine » mais qui est à ma pointure.

D’abord une trouvaille qui n’en est pas vraiment une : le monde est fou. Il n’est que de voir ces tyranneaux qui s’installent dans le pays voisin comme chez eux, qui veulent effacer les femmes de la vie sociale, qui résolvent leurs différents à coup de missiles.

Plus hypocrites, et d’une violence apparente moindre, on apprend presque chaque semaine, qu’un élu ; voire un ministre, a triché sur ses revenus ou a abrité son magot en  Suisse. Dans ce contexte de n’importe quoi, nos députés s’autorisent à se comporter comme des harengères, à s’invectiver et à débattre à coup d’injures, dans ce qui est devenu « l’hémicirque » comme l’écrit le Canard.

On pouvait percevoir dans ce chaos le mot travail, tellement controversé. Il me fait penser inéluctablement à la réplique de Maître Jacques dans l’Avare : il faut travailler pour vivre ou vivre pour travailler. Question ouverte !

Les humoristes et les amuseurs de tout poil ont établi leurs quartiers sur nos radios et télés à antennes déployées. Certes, dans ce climat morose c’est bon de rigoler un peu. Mais avoir la répartie croustillante, ça fatigue les méninges qu’il faut booster de quelques pincées de substances illicites. L’un d’eux, au sortir de l’hôpital, continuera peut-être de distiller ses saillies, mais il y a une famille qu’il ne fera plus jamais rire : celle qu’il a emboutie, causant 4 blessés graves et un décès.

Vers le terme de ce long passage de vie terrestre, où on  a fait plein de choses, éprouvé des joies, affronté des périls, on va disparaître comme un fétu, après des milliards d’autres. Le besoin impérieux : laisser une trace. Il y a le Panthéon, mais l’entrée est très sélective. A la rigueur, une statue sur la place de la ville, mais les critères de l’érection sont parfois douteux.

Heureusement il y a les religions qui promettent un avenir plus ou moins radieux Mais quel que soit le talent du missionnaire, je n’accepterai jamais une réincarnation. J’ai déjà géré tant bien que mal la présente carcasse, comment le pourrais-je en ouistiti ou en cochon d’Inde ?

 

 

 

 

11:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

09/02/2023

Fermé pour cause de vacances

Vous avez sûrement remarqué qu’il n’y avait pas de blog la semaine dernière. Ignorant superbement les zones scolaires, j’ai décidé de m’abstenir. J’aurais pu, avec la valeur prédictive de l’affiche collée à la grille de l’école fermée, déclarer : « fermé pour cause de vacances ».

En réalité, je ne pouvais pas écrire puisqu’en vacances de neige comme chaque année, avec le ski de fond. Prévu pour cette fois à Bois d’’Amont. Je ne pouvais pas manquer ça. Je vous fais grâce de la séquence émotion de se retrouver sur le parcours de la « Transju » qui au reste n’émeut que moi.

J’y retrouve comme l’an dernier mes jeunes grand-mères qui m’avaient cocooné. Elles ont pris en cette fin janvier un an de plus, ce qui devrait me valoir qu’elles soient davantage collègues qu’entraineuses. Mais mon an supplémentaire à moi devait peser plus lourd et me prive de déployer une foulée aussi élégante que la leur. Qu’il me reste à admirer.

L’autre changement, c’est de retrouver, adulte et retraité, le jeune étudiant normand qui partageait assez régulièrement notre repas du soir il y a quelques décennies. Sur les skis maintenant, le statut d’hôte s’est vraiment inversé.

Un bon moment de ces séjours, c’est légitimement la table, du matin et du soir. Pour la nourriture et les conversations sur les péripéties du jour. Randonneurs chenus,  après la fatigue, nous sommes prêts à avaler toutes les pitances qu’on nous offre.  A Bois d’Amont, sans doute n’étions-nous pas assez fatigués pour oser détecter quelques faiblesses dans nos assiettes. Le groupe qui nous héberge est breton et il manque encore quelques phases d’accoutumance aux menus montagnards.

Comme s’il voulait faire oublier son relatif effacement cette année, mon vélo se manifeste pendant mon séjour jurassien.. Certes sous un nouveau costume qui habille  des capacités nouvelles et plus sûres, m’a-t-on promis. A mon retour, nous nous sommes fait les présentations d’usage. Mais le vélo nouveau, comme le Beaujolais du même nom, devra prendre encore quelque maturité avant de courir dans nos paysages dauphinois.      

16:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)