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09/09/2016

Réflexions de mon fauteuil

Par la grâce d’un accident, je suis devenu péripapéticien. Oui « je fais le trottoir », en tout bien tout honneur, et en fauteuil. De ce fait, mes oreilles sont disponibles à un foisonnement de nouvelles. Parmi celles-ci, une me rend perplexe : c’est le nombre de candidats pour l’élection présidentielle qui n’a lieu pourtant que l’année prochaine.

Dans les débuts de la 5ème république, il s’est trouvé jusqu’à une quinzaine de candidats, tous respectables d’ailleurs. Mais là, la quinzaine c’est dans chacun des 2 partis « dominants ». Sans compter la presque quinzaine des autres, plus ou moins hors « primaire ».

Un engouement étonnant si l’on songe que les finalistes ne vont concourir que pour finir 2èmes tant il semble admis dans les sphères politiques et médiatiques que Marine Le Pen sera devant au 1er tour. On nous explique que beaucoup de candidats ne cherchent même pas à gagner la primaire. Ils veulent juste se positionner pour la prochaine fois quand les 2 gros partis auront achevé leur déliquescence.

Tout de même qu’est-ce qui peut bien pousser tout ce monde à concourir ? Ce n’est pas que notre pays manque de problèmes. Mais on n’entend pas bien les solutions que tout ce petit monde va mettre en œuvre. Par contre, on sait que le gagnant va démarrer avec 50% d’opinions favorables pour finir dans des abysses de défaveur. Pour des gens qui rêvent d’un nom dans l’histoire, drôle de trace qu’un si piteux record !

Tout cela ne met pas notre pays une position enthousiasmante. On peut se demander d’ailleurs si nous sommes si bien placés pour critiquer les divagations des candidats politiques, même d’un Donald Trump.

 

10:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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