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30/12/2014

Demain, l'intelligence 2.0, vraiment?

 

Empégué dans l’habitude que je me suis donnée d’un post par semaine, je me trouvais un peu coi ce mardi devant l’écran blanc de mon ordinateur. C’est pourtant de là qu’a jailli l’éclair. En effet si je veux vérifier quelque chose, je demande à Google, mon téléphone marche avec Androïd et ma messagerie passe par Gmail. Autrement dit, je suis pas mal inféodé à Google. Et là, j’ai à dire, beaucoup à dire.

Quand 2 jeunes, Larry et Sergueï, encore à l’université lancent un nouveau moteur de recherche, c’est plutôt sympa. Que devenus plus grands, ils avalent tous les concurrents, c’est moins drôle. Qu’ils ne paient pas les impôts où ils fonctionnent, pas drôle du tout ! Que Sergueï Brin se fasse construire une villa fastueuse à faire pâlir les stars d’Holywood, il ne fait que rentrer dans la case que sa richesse lui impose dans son pays.

Dans notre monde qui a oublié Dieu, la morale la plus élémentaire, toute décence et pas seulement vestimentaire, ces frasques ne soulèvent pas une révolution. Il y a, à mes yeux, beaucoup plus grave. Emportés par la puissance de leurs giga-octets, nos 2 compères envisagent vraiment de dépasser l’intelligence humaine par leurs machines.

Quand on a entendu parler d’intelligence artificielle, on a cru qu’il s’agissait d’une commodité de langage. Pour ces Ubu-rois, non ! Bien sûr qu’ils savent qu’un ordinateur bourré de réponses dans sa mémoire, et balançant ses bits à des milliardièmes de secondes peut battre un bon joueur d’échecs. Que ce n’est qu’une machine. Mais ils croient tout de même vraiment que ladite machine pourra un jour réfléchir et pandemonium de puissance se substituer aux systèmes politiques, économiques, juridiques, issus de l’intelligence humaine et donc trop limités, trop lents, mesquins quoi. Riche perspective !

Même si dans le registre de l’intelligence je crains de pencher plus du côté vermisseau que du côté étoile, mon cerveau, dans son enveloppe encore  toute cabossée récemment, a tout de même envie de dire : « M… aux futurs monstres produits par Google » !

 

 

15:09 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2014

Noel, c'est pas un cadeau! se plaignent certains

 

Et pourtant c’est vraiment Noël qui évoque le mieux l’idée de cadeaux. D’ailleurs comment y échapper en parcourant les allées de nos temples de la consommation marchande. Certains s’y emploient dès Novembre ou début Décembre. Pour espacer l’effort, ou la ponction au porte-monnaie ?

Pour quelques-uns, le péché de gourmandise qui sera pas mal titillé à cette époque est surpassé par le péché d’orgueil. En offrant le cadeau le plus gros, le plus beau, on se fait d’abord plaisir, en espérant recueillir gloire et reconnaissance. Je connais un papa divorcé, interdit bancaire, qui a acheté un quad électrique pour sa fille de 3 ans juste pour se glorifier aux yeux de sa fille par rapport à l’ex-épouse. Pauvre gamine, quel départ, même en quad !

Heureusement le cadeau, ce n’est pas cela. C’est l’occasion de montrer à ses proches qu’ils sont présents à notre esprit, qu’on les reconnait en choisissant le cadeau qui leur fera plaisir. On peut se tromper, il est vrai. C’est quand même impardonnable de retrouver un paquet de cadeaux sur « Le Bon Coin » la 1ère semaine de Janvier ! Le méchant chromo de la tante Aurélie est vraiment moche, mais on le garde car c’est la tante Aurélie. C’est ça le respect.

Et pourquoi les cadeaux à Noël ? Et pourquoi pas ? C’est juste une tradition qui s’est posée là. De même qu’on a décidé qu’on réveillonnait la nuit du 1er janvier pour se souhaiter une bonne année. De même qu’on fait défiler le 14 juillet l’école polytechnique, nos plus belles troupes, et parfois des troupes un peu exotiques pour ranimer la ferveur du pays.

Et donc, pour ceux qu’on aime, on n’est pas obligé de limiter sa générosité à Noël !

 

 

17/12/2014

Les Héritiers

 

Quel prurit cinématographique nous a gagné, nous qui tournons à 1, voire 2 films par an, d’en voir deux dans le même mois. Je ne commenterai pas « Samba », pourtant très beau pour m’arrêter sur le dernier vu : « Les Héritiers ».Pour la bonne raison qu’il me paraît un quasi hymne à l’amour dédié aux bons serviteurs de l’Education Nationale, les enseignants. Justement parce que ce n’est pas ainsi qu’on les décore habituellement.

Dès les premières scènes, peut-être un peu outrées, mais aussi les suivantes, on voit bien que ce n’est pas un métier de tout repos que de retenir l’attention de jeunes qui se veulent pourtant presque adultes. Et on peut comprendre que pour exercer ce métier on ne se bouscule pas au portillon. Et pas seulement à Créteil.

Mais le vrai message, et le film part d’une histoire vraie, est que chacun a un potentiel qu’il faut savoir trouver et exalter, derrière des masques qui peuvent faire peur. Cela suppose un vrai courage de donner confiance à des personnages qui n’y croient pas eux-mêmes. Formatés qu’ils sont par leur milieu, la cité et surtout par tout ce qui est véhiculé par l’entourage, les docus pleurnichards mais « vendeurs ».

 

On se prend à rêver : si l’enthousiasme de cette prof d’histoire pouvait susciter des vocations de jeunes décidés à renverser les idées reçues ! Des vocations suffisamment abondantes pour que l’Education Nationale, au lieu de racler les fonds de tiroir, puisse enfin choisir les plus compétents et les plus motivés pour assumer ce très beau sacerdoce.