15/02/2025
Notre intelligence est-elle à ce point dépenaillée
Des experts de haut vol et des chefs d’état sont venus de toute la planète au Grand Palais à Paris pour célébrer la nouvelle déesse : l’intelligence artificielle, l’I.A pour les initiés. Pour un Président qui cherche à s’occuper jusqu’en 2027, c’était un beau rôle de jouer le maitre d’hôtel auprès de ce beau monde.
Qui n’était pas là pour fournir un passe-temps à Monsieur Macron mais à discuter au sujet de cet outil étonnant. En lui décernant plein d’avantages qui vont améliorer le bien-être des populations. Sur le registre de la santé, on en mesure les effets. Quand la machine permet de pointer avec sureté un point précis dans le cerveau sans dérapage intempestif, c’est évidemment un progrès. Dans l’arrivée d’un virus inconnu où on doit concentrer des milliards d’opérations en temps record pour tester un vaccin, l’I.A sera bienvenue.
On peut craindre par contre les militaires toujours prêts à happer le dernier progrès pour l’efficacité de leurs armes. On peut peut-être admirer, surtout craindre le missile capable de trouver une cible à des kilomètres dans une pièce d’un appartement et l’abattre. Redouter aussi qu’avec ces armes précises et puissantes le moindre tyranneau prenne l’idée de s’en servir.
On voit bien la nécessité absolue d’en réguler l’emploi. Ce qui était un peu l’objectif de ce sommet. D’où la question cruciale : par qui ? En tous cas sans ces 2 larrons milliardaires du pays encore le plus puissant du monde dont l’objectif affiché est de casser toutes les règles qui les gênent. En prenant la planète pour un jeu de Monopoly où on achète ce qu’on veut au gré de ses humeurs avec un total mépris des règles érigées après la 2ieme guerre mondiale. Pas d’arrêt à la case prison de leur Monopoly puisque le président a viré les juristes qui avaient instruit les procédures le visant.
Toute cette énergie dépensée pour compléter notre intelligence et donner du mieux-être, en a-t-on vraiment besoin ? Quand Google ou Amazon nous offrent déjà une réponse dans la minute quel mieux-être ça nous fera de l’avoir dans la seconde ? Au pays des majors de la tech ne pourrait-on pas inhumer quelques bouffées de la culture des amishs. Débarrassés d’accessoires inutiles, ils prennent le temps de vivre. Pour moi c’est entendu : à une éventuelle invitation dans un ranch d’Elon Musc je préfèrerais passer une semaine dans la ferme d’un amish et l’aider à cultiver ses carottes et ses navets.
17:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
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