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27/07/2024

L'zécologie punitive, je l'ai rencontrée

Pas une semaine ne se passe sans qu’on apprenne la violence d’un cyclone, des feux qu’on ne peut maitriser.  Même un petit village français connait la notoriété quand son ruisselet tranquille s’est mué en torrent de boue  en quelques minutes. Pourtant dans les débats récents, l’écologie était on ne peut plus discrète.

On peut donc en remettre une couche Derrière la munificence des J.O. et ses prestations inégalées, on a mis sous le tapis les milliers de tonnes de sable, de ciment, de ferraille  manipulées. On n’a pas entendu donner le montant de l’emprunte carbone des centaines d’avions convergeant vers Paris. Les athlètes transportés à Marseille ou Saint-Etienne, comme s’en gaussait l’entraineur du PSG, ne le seront pas en calèche.

Je ne sais toujours pas bien ce qu’est l’écologie punitive mais je sais que l’écologie nous punit du mépris qu’on lui témoigne. Dans mes pistes, les arbres ont développé leurs racines et soulevé le goudron  en vagues de toboggan. Je cabriole sur ces obstacles avec mon vélo fluet tant décrié par mes enfants fans du cycle hollandais à pneus de mobylette et guidon aussi droit qu’un pupitre.

Ma commune laisse prospérer dans les espaces non construits toute  végétation qui en a envie. Dans le maquis dense des taillis et des herbes folles, la faune est à son aise. Mais une espèce tire le mieux son épingle du jeu : le moustique .J’ai le cuir assez tanné pour ne pas trop souffrir. Mais les moustiques se font un royal festin sur la peau tendre de la blonde aux yeux bleus qu’est mon épouse.

J’entends déjà la ritournelle : arrête de râler ! Excusez-moi, je fais mon âge : je râle. Comme le rappelle la génération suivante, les vieux, ça râle tour le temps. Aussi par ces temps de renouveau de la flamme patriotique, j’endosse le costume du f Français type, béret, baguette et râleur. Depuis Vaux sur Poligny, je ne mets plus de béret, mais je râle encore.

A l’unisson d’Eybens, l’herbe de la pelouse a des prurits de croissance. Et cette herbe je la tonds. D’abord pour les petits qui la fréquentent car c’est plus facile pour récupérer  les balles. Et s’ils s’y aventurent  à vélo, c’est plus cyclable. Aussi, à mon âge j’ai encore ces valeurs un peu défraichies d’ordre, de netteté. J’aime une pelouse bien peignée, un tableau que les yeux voient distinctement..

17:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/07/2024

Des jeyx ? pour quoi faire ?

La flamme médiatique menaçait de s’éteindre faute d’avoir un premier ministre et un vrai gouvernement. Par bonheur arrive justement un évènement qui va remplir des pages : l’ouverture des J.O. de Paris. Cette formidable organisation qui va rassembler des athlètes venus du monde entier, bizarrement ne parle pas d’eux. Les médias donnent la primeur à divers accessoires considérés comme importants.

Et le 1er, c’est la sécurité. J’avais écrit, il y a quelques semaines, que ça risquait d’être les jeux de la sécurité. Et ça en prend le chemin. J’entends qu’on prévoit 45000 policiers  juste pour la cérémonie d’ouverture. Bien sûr pas de congés, pas de vacances pour eux. Tout le monde sur le pont, même si chacun ne sait pas exactement à quoi il va servir.

Evidemment, dans cette avalanche de besoins sécuritaires, nos policiers n’y suffiront pas. On a reçu avec les honneurs des suppléments du Qatar. La délégation qatarie est plus nombreuse en policiers qu’en athlètes. En outre dans ce pays où se multiplient les coups de couteau, on ne va pas exposer  les excellences à un coup malheureux qui frôlerait leurs oreilles. On transportera leurs voitures blindées et le cortège obligé des malabars qui vont avec.

L’autre accessoire qui a défrayé la chronique, c’est l’eau de ka Seine. En effet l’épreuve de nage en eau libre DEVAIT se faire dans la Seine. La ministre des sports, pour rattraper ses bourdes peut-être, a plongé la 1ière. Puis Anne Hidalgo. J’admire le sens du devoir de cette élue. D’abord assez boudeuse sur ces jeux, elle s’y est prêtée  jusqu’à risquer des mauvaises bactéries dans ce bain généreusement décidé.

On a aussi visité les cuisines somptueuses et les cuisiniers de même niveau. Ils se vantent de pouvoir préparer 100 menus  gastronomiques différents. Dommage que l’A.M.A va pincer quelques téméraires qui auront cru bon d’ajouter à ces agapes des petites pilules non gastronomiques.

Avec 329 épreuves , dont l’arrivée de la musculaire breakdance, on va quand même parler les jours prochains des athlètes et des médailles. Je me suis toujours demandé pourquoi un record de médailles ajoutait à la gloriole d’un pays et de son président. La côte de notre président aurait bien besoin d’un coup de pouce. Est-ce que les perdants se targueront de n’avoir pas voulu ajouter ainsi quelques points à cette côte ?

08:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

11/07/2024

Soeur Anne, que vois-tu venir?

J’aurais autant de raisons de me taire que la semaine dernière pour ne pas me joindre au brouhaha médiatique du moment. Saluons quand même la soulagement de dimanche soir résumé par la couverture de Libé, un gros « Ouf »

Un ouf qui peut se lire en langage jeune en disant qu’on est aussi entré dans une atmosphère de « oufs ». A défaut de voir émerger la personnalité capable    de réussir l’apaisement pour avancer ensemble, on voit vibrionner les fiers-à-bras habituels . J’en profite pour corriger une erreur de la semaine  dernière : ce n’est pas parce qu’on utilise une langue un peu datée qu’il faut confondre les fiers avec les forts.

Il ne reste plus qu’à regarder le Tour de France. Lui aussi tourne au raplapla. Pour contrer l’ennui du plat, ils ont créé le « gravel », les chemins en gravier où les coureurs se noient dans des nuages de poussière et les spectateurs guettent les crevaisons. Reste quand même une grande leçon : gagner une étape ne garantit pas de remporter l’épreuve.

Puis on va glisser vers les J.O si peu désirés. Les médias vont nous en tartiner des pages sur les heurts et malheurs des athlètes. Pendant le travail de la vitrine, les tristes affaires continuent. Et les potentats de tout poil   de poursuivre leurs vilenies. En créant l’O.N.U. après la guerre, on pensait avoir une instance capable d’imposer la paix aux états. On voit que si on ne reconnait pas le T.P.I. on peut vaquer à ses petites et grandes turpitudes sans être inquiété. Et les puissants du monde de se répandre en imprécations virulentes mais sans pouvoir.

Je ne rejoins pas le cœur des imprécateurs mais j’ai un pouvoir : celui de voter. Comme on vient de le voir, voter ensemble pour un même but peut  infléchir le cours des choses. Gardons précieusement ce talisman en attendant la venue  du grand Homme ou, pour une fois, celle d’une grande Dame.