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26/02/2024

Quand l'élite se délite

On vient de voir apparaître un neveu Kennedy qui se présente en candidat à la présidentielle américaine. Pourquoi pas ? Le très drôle c’est qu’il  que d’après les sondages (quels sondages il va battre les 2 candidats actuels : Qu’on se rassure : je ne vais pas commenter la politique américaine qui nous envoie assez d’infos dérangeantes.  Ce jeune candidat ( 70 ans) illustre mon propos d’aujourd’hui : le fossé énorme entre ces  personnes qu’on appelle élites et les gens ordinaires.

Restons avec la politique. Il suffit de voir Macron, ou un de ses prédécesseurs tenter d’expliquer, avec les mots ciselés à l’E.N.A., la P.A.C. à des agriculteurs venus de Moiron par exemple. Même en se  contrôlant, ces élites n’arrivent pas à masquerr la suffisance qui les habite. Et de déchainer par vagues des gilets jaunes, des bonnets rouges et, de toutes manières, des gens qui voudraient qu’on les considère.

Se plaçant au dessus de la loi, prenant l’avion en prêchant le train, roulant à 180 K/H en fustigeant les chauffards. Ils s’autorisent évidemment quelques privautés avec le personnel féminin. Même ce maire d’une petite bourgade, gagné par le prurit du pouvoir, harcèle sa secrétaire.

Les intellos que les médias sollicitent, porteurs présumes d’une intelligence supérieure, ne manquent pas de le faire savoir, leur dernier livre en bandoulière. Pour eux, un bac avec mention à Dijon ne peut pas saisir ce qui sort d’un cerveau modelé à Stanislas ou à l’école alsacienne. Et de semer, ici ou là, quelques mots incompréhensibles si on n’a pas fait 3 années de grec.

Pour se pencher vers le peuple, les pontes de la télé ont proposé des émissions populaires. Mais l’ensemble du plateau, pris d’un coup de parisianisme, s’offre des bouffées de quant-à-soi et rigole de bon cœur à l’évocation d’actions auxquelles eux seuls ont participé.

Cette jouvencelle qui se sent dans l’élite puisqu’elle est à la télé à Paris, nous déverse des flots de commisération à l’égard de ces pauvres « personnes z’âgées », mal à l’aise avec l’internet. Ces personnes en effet, munies d’un téléphone capable de téléphoner à un humain se dispensent du détour par Doctolib pour un rendez-vous.

Le fossé entre le haut et le bas est donc infranchissable ? J’aurais bien une idée : remplacer le stage des futurs énarques à la Préfecture pour le faire dans une ferme berrychonne. Ou bien, à l’instar  de certaines prépas, inaugurer la rentrée par une randonnée en montagne où ils feraient cuire leurs patates sur un feu de bois. Mais, sans doute, « je fais un rêve ».

17:17 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2024

Des leçons à apprendre après l'école

J’avais la prétention dans mon dernier post d’apporter ma contribution au développement du sport à l’école. En me relisant, je constate que papy s’est offert une chronique de sa vie sportive, essentiellement cycliste.  Ce qui ne fera pas beaucoup avancer la cause du sport à l’école. Mais je n’y reviendrai pas. Un raté suffit.

A part les heureux instits qui arrivent à caser des heures de gym à la neige, si l’école n’arrive pas généralement à caser du temps pour la  gym, elle n’a pas le temps de préparer les futurs citoyens aux difficultés de la vie. Un exemple d’une préoccupation du moment : la vie chère. On a beau avoir essayé de trouver le nombre de piquets  ,espacés de 10 mètres, nécessaires dans un terrain de 97X45 mètres,  cela n’aide  pas à boucler  son budget. Je connais même des champions de l’équation du second degré qui n’arrivent pas à faire entrer leurs dépenses dans l’enveloppe des  recettes.

Et la gouverne  des enfants, à venir,  elle y touche, l’école ? Depuis les cours d’éducation sexuelle, on leur apprend un peu comment on les commence, mais la suite ? D’accord, c’est aux parents de continuer et d’apprendre l’autonomie à leurs enfants.  Je me souviens d’une conférence de Georges Suffert qui nous avait choqués, jeunes étudiants : «  Faites des enfants, et laissez-les se débrouiller ».  Quand on conduit les enfants à l’école en voiture, qu’on leur donne un smartphone à 9 ans pour qu’ils appellent au 1er pet de travers, la coquète de l’autonomie va être difficile ;

Parent  est un métier difficile qui ne s’apprend ni à l’école, ni nulle part ailleurs. Avec cette drôle d’idée qu’il suffirait de devenir patent pour l’être correctement. C’est donc la méthode ‘essais-erreurs » Pas étonnant que certains parents soient fixés longtemps  à la période des erreurs !

Issu d’une famille qui a connu la guerre et ne peut imaginer manquer de pates, de sucre ou de pain, je garde précieusement des objets venus de loin, des récits de voyages  au large et de livres aimés ? Vient un moment, lié à l’âge, où la maison risque de déborder si on n’évacue pas le trop-plein. C’est un arrachement de choisir ce qu’on élimine parmi tant d’objets inoubliables.

Mollement aidé par un soutien du type « Ces livres, de toutes façons, tu ne les liras plus ».  Dans une atmosphère qu’aurait résumé Georges : «  ça sent déjà un peu  le sapin », l’action manque d’entrain.

Quel que soit le quota de m² à récupérer, il y a un objet qui ne partira pas de sitôt :   mon vélo. Quitte à l’ériger en statue au milieu du salon pour recevoir mes hommages reconnaissants.

09:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2024

Une école qui éduque la rête ezt les jambes

Dans son bref (très bref) passage à l’Education Nationale, Gabriel Attal a eu une bonne idée : développer le sport à l’école. Comment ne pas y penser quand je vois cette 2ieme voie construite devant cet établissement scolaire et que les parents en utilisent une 3ieme pour déposer leur précieuse progéniture.

A continuer ainsi, la précieuse progéniture est guettée par un mal importé des Etats-Unis, l’obésité dès le plus jeune âge. Et la suite qu’on présent en voyant ces jeunes adultes avachis sur leur charriot au super-marché qui les porte de rayon en rayon.

Si l’école s’en occupe, ce n’est plus le moment de tolérer les certificats de dispense de gym pour des raisons de pudeur, voire de religion. Le village du Haut-Doubs qui m’obligeait à aller à l’école à skis sur d’épais manteaux de neige  n’a sans doute plus de neige. Ce ne sont plus les circonstances qui décident, mais les parents, donc l’école

Certes les circonstances m’ont aidé, mais j’ai mis du mien. Après le ski du Haut-Doubs, la scolarité à Vaux voit la revanche du vélo sur cet enfermement assez rustique. Nos fameuses « routes » de l »été, avec le prof, la tête farcie de Tour de France, prévoient des étapes trop longues, du moins pour lui.

A Grenoble,  c’est l’explosion du vélo au boulot. Avec Georges, pas seulement notre dictionnaire du langage cycliste, on se lancera dans des raids à nous étonner nous-mêmes.

Après les « bike-masters », je n’oublie pas ma plus proche voyageuse qui trainera ses sacoches dans les îles européennes ou francophones. Et on poursuit avec le fils. Dans nos périples, de Pékin à l’Equateur, la vision des images offertes fait oublier qu’on pédale.

On va poursuivre avec le club des retraités dont c’était la rentrée cette semaine. C’était aussi la piqure tant espérée. Quel que soit son effet, elle ne m’empêchera pas de jouir de nouvelles trouvailles de sites avec les copains.

Il ne faut pas compter sur les J.O. pour booster la proposition d’Attal. Les exploits des athlètes ne sont que le prétexte à un tsunami commercial, politique et sécuritaire. Je compte plutôt sur ces animateurs que je vois au ski de fond. Après le ski, dans la salle, ils gèrent avec calme et autorité une bande braillards piétinant les gants perdus et le papier des sandwichs. Des leçons que les élèves pourront retenir.

15:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)