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23/03/2018

Il n'y a pas que G.Enders

Voici un post qui illustrera l’idée que les vieux retombent en enfance, en petite enfance même, puisque je vais parler du caca. En fait des tuyaux qui le véhiculent : l’intestin. Car depuis « Le charme discret de l’intestin » de G.Enders, cet organe qui avait vocation à rester caché se voit propulsé en tête des reportages et des revues pas même médicales.

C’est d’ailleurs dans une revue de sport que je l’ai retrouvé. On y détaille ses 100 000 milliards de bactéries qui peuplent sa faune. Du coup on ne dit plus la faune intestinale, mais le biotope, nettement plus médical ! Bien sûr, des bactéries, il y en a des mauvaises et des bonnes. Ce sont ces dernières qui se chargent de la dégradation des aliments et produisent la sérotonine, « l’hormone de le sérénité ».

Une particularité qui vaut à l’intestin le nom par certains experts de « 2ème cerveau ». Car par les échanges avec le cerveau, celui du haut, le vrai, ces bons produits joueraient sur l’humeur et le comportement. Dans le bon sens évidemment !

Tellement intéressantes ces bactéries qu’on a eu l’idée de faire ingérer des selles de sujets sains à des malades. Et revoila le sport et le dopage ! Booster un sportif avec les selles d’un costaud. Par le haut ou par le bas, peu importe ! A ceux que cette coprophagie dégoute, on répond que des animaux le font souvent. Encore une belle occasion de faire la bête !

En dépit de toutes ses qualités, que ce paquet de viscères, bref l’intestin, puisse être pris pour un cerveau, même le 2ème, me chiffonne un peu. Quand on rencontre un texte bien pourri, dont on dit : « c’est de la merde », se pourrait-il qu’il ait subi l’influence de ce cerveau-la ?

 

20:36 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2018

Histoires de vélo

Quand la télé a programmé (pour une fois !) une histoire du vélo en France, on se doute que je ne l’ai pas manquée. On y retrouve les étapes dans lesquelles la pratique du vélo a fait un bond, mai68, la grande grève de 95, le sursaut des « Vélib », mais on n’est pas entré dans un usage complètement libéré.

Bien sûr, on fait remarquer que cette pratique n’est pas vraiment aisée. Je pense, quant à moi, qu’il y a aussi un soupçon de paresse. Si je prends l’exemple du ski, on voit les gamins et les pré-ados se livrer avec plaisir au ski de fond, mais l’âge venant, préférer les montées en cabine ou en télésiège à l’exercice des bras et des jambes qui tirent.

C’est sans doute pour cela qu’on voit un ersatz de vélo monter en puissance : le vélo électrique. Il cumule en effet les avantages du vélo sans trop solliciter les muscles. On va aussi vite qu’en voiture (en ville), on se gare facilement, c’est gratuit. On peut même se revendiquer écolo, si on n’interroge pas trop d’où vient l’électricité des batteries.

Pour autant, on ne sera pas des vélophiles tant que celui qui se déplace à vélo est soit un pauvre, soit un écolo pur et dur, soit un type qui n’est pas dans sa case, hors- norme en fait. J’illustre : j’allais au travail à vélo. Quand je rencontrais mes collègues de la « fonction Personnel », j’avais droit à des sortes de banderilles de lèse-normalité. « Comment tu fais pour te changer », comme si les usines n’avaient ni vestiaire, ni douches. « Et si tu rencontres un employé ? » Comme si l’autorité de la fonction tenait à un « costume-cravate » !

On voit bien qu’on n’est pas près de rattraper la Hollande et ses 18 millions de vélos pour 16 millions d’habitants. Sûrement pas avec des imprécations. Nicolas hulot, et ses 6 voitures déclarées à son patrimoine, se rendant à l’Elysée à vélo ne ferait pas le buzz non plus. Seule la contagion progressive des pratiquants peut convaincre.

La révolution du vélo viendra, comme toutes les révolutions, du peuple  vélo réclamant sa place au soleil (ou à la pluie !) En attendant, quel beau loisir, dont chacun peut profiter. Parmi eux, les retraités, même s’ils ne se rendent plus au travail, peuvent être de bons promoteurs d’un moyen propre, gratuit, doublé  de plaisir.

14:56 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

09/03/2018

Mangez bio, sûrement, "vous mourrez quand même"

Dans ce monde où on s’étripe gaillardement, on voit qu’on vit dans un pays très épargné puisqu’on a la chance de se préoccuper de manger bio. C’est vrai que c’est une vraie séduction d’assister, dans un de ces temples de la bonne nourriture, au rituel quasi religieux avec lequel les célébrants remplissent leurs sacs en papier de quinoa ou leur bouteille en verre de jus d’agave.

La componction dans leurs gestes montre assez leur fierté d’appartenir à cette confrérie de ceux qui savent les vraies choses. Un rituel qui convient bien aux « bobos » d’autant que, même dépouillés de leurs emballages et sans un lourd marketing, les produits sont assez chers.

Un filon qui ne pouvait pas laisser les grandes enseignes indifférentes. Et de se jeter sur cette manne comme un vol d’étourneaux. Aujourd’hui, les praticables croulent sous le « bio », mais avec emballage et marketing pour attester de sa pureté.

N’empêche ! J’ai l’habitude de mouiller mes céréales avec du lait. Celui que j’achète est « bio », simplement parce que ma marque préférée l’offre ainsi. Quand je mesure la distance entre le pis de la vache qui l’a produit et mon bol, en passant par un Lactalis quelconque pour le conditionner, je me demande si toutes ces manipulations étaient totalement pures.

Aussi bien le « bio » des puristes ne pouvait pas en rester là. Faudrait voir à ne pas confondre « Biocoop » et « Intermarché » ! A la place de votre vil sucre d’enseigne, vous le prendrez rapadura et plutôt que le litchi commun, vous choisirez le ramboutan, le même mais chevelu.

Certes, toutes ces merveilles culinaires ont longuement navigué sur les océans pour parvenir à nos étals. Ce qui offense grandement les écolos, proches cousins des amateurs de « bio ». Une seule solution, pourtant éprouvée hier : tâcher de retrouver chez le « paysan du coin », avec choux, carottes communes, la pomme du verger de beau-papa, tavelée, pas bien ronde, dont la chasse au ver lové dans les moindres recoins, laissait un goût incomparable !  

 

10:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)