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23/06/2017

Le bruit en fait pas de bien; le bien ne fait pas de bruit (F. de Sales)

Je comprends l’engouement croissant qui se manifeste vis-à-vis de tous ceux qui écrivent ou prêchent en direct en faveur de la méditation. C’est sûrement un heureux regain de l’attention à porter à soi, à son esprit, voire à la spiritualité. Je crois que c’est surtout l’occasion d’un retour au silence tellement nous sommes envahis par le bruit. Aujourd’hui la vie c’est le bruit.

Dans les endroits où on pourrait facilement s’en passer, une salle de sport, le tram, on est accompagné par un bruit de fond, en l’occurrence, la radio que personne n’écoute ! Les fanas emportent leur bruit avec eux, dans l’auto. Si du moins, ils gardaient leurs décibels pour eux, mais ils en font profiter tous les échos. Ma fenêtre proche d’un feu rouge m’en gargarise à chaque instant.

Bien sûr, la télé ne saurait rester à l’écart. Un reportage, une interview sont diffusés sur un fond de musique !?! On n’entend bien ni l’un ni l’autre. Peut-être parce qu’ils ne sont pas très fiers de ce qu’ils diffusent. Cela va bien avec la manie télé d’ « enrichir » toute image, même grave, d’interviews de gens qui justement n’ont rien à dire.

Les élections récentes m’en ont offert un florilège : un propos de campagne, un commentaire de résultats : il faut causer, tenir la parole même si elle n’apporte rien. On a beaucoup entendu « refonder », « reconstruire », mais à ces verbes positifs pas de complément d’objet direct. Pour éviter sans doute de répondre à la question suivante : comment ?

Quand je suis saturé de bruits, je prends mon vélo. Totalement concentré sur le souci de l’itinéraire, celui de la trajectoire et celui du braquet, c’est une sorte de méditation itinérante. Tellement que je perçois à peine le cri lancé par un garçon. Puis, quelques minutes plus tard, ça me revient : il a crié : « Vas-y Poupou » !

Je comprends l’engouement croissant qui se manifeste vis-à-vis de tous ceux qui écrivent ou prêchent en direct en faveur de la méditation. C’est sûrement un heureux regain de l’attention à porter à soi, à son esprit, voire à la spiritualité. Je crois que c’est surtout l’occasion d’un retour au silence tellement nous sommes envahis par le bruit. Aujourd’hui la vie c’est le bruit.

Dans les endroits où on pourrait facilement s’en passer, une salle de sport, le tram, on est accompagné par un bruit de fond, en l’occurrence, la radio que personne n’écoute ! Les fanas emportent leur bruit avec eux, dans l’auto. Si du moins, ils gardaient leurs décibels pour eux, mais ils en font profiter tous les échos. Ma fenêtre proche d’un feu rouge m’en gargarise à chaque instant.

Bien sûr, la télé ne saurait rester à l’écart. Un reportage, une interview sont diffusés sur un fond de musique !?! On n’entend bien ni l’un ni l’autre. Peut-être parce qu’ils ne sont pas très fiers de ce qu’ils diffusent. Cela va bien avec la manie télé d’ « enrichir » toute image, même grave, d’interviews de gens qui justement n’ont rien à dire.

Les élections récentes m’en ont offert un florilège : un propos de campagne, un commentaire de résultats : il faut causer, tenir la parole même si elle n’apporte rien. On a beaucoup entendu « refonder », « reconstruire », mais à ces verbes positifs pas de complément d’objet direct. Pour éviter sans doute de répondre à la question suivante : comment ?

Quand je suis saturé de bruits, je prends mon vélo. Totalement concentré sur le souci de l’itinéraire, celui de la trajectoire et celui du braquet, c’est une sorte de méditation itinérante. Tellement que je perçois à peine le cri lancé par un garçon. Puis, quelques minutes plus tard, ça me revient : il a crié : « Vas-y Poupou » !

11:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)