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28/01/2017

Quelles acrobaties ?

Pour nous faire oublier le spectacle affligeant que nous offre notre monde, entre les foucades de Trump et les dérapages pas bien controlés du couple Fillon par exemple, nous étions hier au cirque. Un vrai celui-là, sous chapiteau  toile où on se les gèle. Le grand Cirque de Saint-Petersbourg qu’il s’appelle présentant des stars  de Russie, (sans proposition de Monsieur Fillon).

Ce matin, l’odeur des fauves évanouie, de nouveau les pieds sur terre comme les acrobates d’hier, on ne savait où tourner les yeux. Je les ai tournés sur moi. Même haïssable ce moi, comme on me le serinait chez les bons pères, citant à l’envi Pascal, c’est l’occasion de ramener à de plus justes proportions la rumeur selon laquelle je me casse beaucoup.

En effet, après les vœux familiaux non dénués d’ironie, ce sont les copains du club  qui m’accueillent à la fin d’une séance de ski : «  Tu reviens avec des chevilles intactes » ? J’admets que les dernières années, j’ai cassé du bois. Mais ramenés à une vie très active ( en 15 ans parmi ces skieurs, je n’en ai trouvé aucun qui ait fait la Vasaloppet, ni même la Transjurassienne sans parler des kms à vélo), ce fameux bois cassé ne fait même pas un accident par décade.

Et dans ce grand cirque où on barbote chaque jour, je me dis que du moins on ne pourra pas me taxer de  ce jugement définitif, lâché sur un livre, un film, ou une personne : « Maurice, pfuittt, il casse rien » !

16:26 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2017

Psy, psycho, psychotropes

J’évoquais il y a peu notre tendance à copier les comportements des américains, et pas toujours pour le meilleur. Il y a un point pour lequel nous sommes en avance, et d’ailleurs sur presque tous les pays : la consommation de psychotropes. Est-ce que notre cerveau est à ce point déglingué qu’il nous faut autant de médecine ? Notre habitude, souvent revendiquée, de râler pour tout et rien ne prédispose pas à positiver.

C’est l’histoire récente d’un T.G.V. bloqué par un suicide qui met en retard tous les T.G.V. de la ligne et donc tous les voyageurs. Qui s’expriment avec véhémence, qui, à l’arrivée, sont nombreux aux taxis et trouvent l’attente intolérable. On comprend l’inconvénient, mais pourquoi accabler le ciel et ses saints ! Doit-on interdire les suicides ?

Mes voisins viennent de constater  que leur mur de clôture, tout blanc, tout neuf, avait été tagué. C’est évidemment désagréable, d’autant que ce mauvais bariolage ne peut vraiment pas prétendre à l’art. Et les gendarmes de se contenter d’un : « mon pauvre monsieur » façon de présenter un délit sans suite. On aimerait un gendarme surveillant tous les murs blancs ?

Je ne sais pas comment va s’annoncer la prochaine saison de ski : neige ou pas neige ? Me souvenant des récriminations des vacanciers du Noël dernier, en cas de pistes restées en gazon, on entendra à nouveau : pour ces malheureux 8 jours de ski, la neige aurait quand même pu faire un effort. Ne peut-on pas s’assurer contre le manque de neige ?

Devant tous ces cas où il ne peut y avoir de bonne réponse, ne reste-t-il que les psychotropes ! L’ état d’esprit absolument négatif déclenche le mal-être. Je me souviens d’ouvriers chinois à Oulan-Bator, travaillant de 6 heures du matin à 23 heures le soir. Ils ne semblaient pas avoir le temps de penser à leur triste sort. On va encore dénoncer ma ringardise. Je me dis toutefois qu’à défaut de séances de yoga ou de « méditation de pleine conscience »,  il doit y avoir une façon de positiver et d’échanger ce blues qui nous envahit contre un travail ou une bonne marche en montagne.

10:18 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2017

O le beau triomphe que casser les ailes à nos rêves (A.Allais)

J’ai noté que la plupart des vœux qui m’étaient adressés cette année s’accompagnaient, souvent, d’une phrase déclinée en variantes ironiques : «  je souhaite qu’en 2017 tu ne te casses rien ». Cette supposée faiblesse de constitution, sur un  soupçon de présumée maladresse de ma part, loin de m’irriter, a plutôt ranimé en moi un vieux défi : battre le record de 28 kms en 1 heure de R.Marchand pour ses 100 ans.

On parle beaucoup de lui en en ce moment qui vient de battre son record à 105 ans. Il est un peu agaçant cette sorte de Jeanne Calmand du vélo.  Quand on vise ses 100 ans, il se dépêche de prendre 5 ans de plus avec cette fois 28,5 kms. Je ne me lancerai pas dans cette folle poursuite. Adepte du Baron, je sais que l’essentiel est de participer : va pour les 28 kms à 100 ans. 

Réaliser le défi n’est pas le plus difficile. C’est avant qu’il faut lever quelques obstacles. Déjà contrer l’inévitable « qu’est-ce qu’il va encore nous casser » en rappelant qu’à l’instar des soudures, l’os réparé est plus solide qu’avant. Comme ma carcasse dispose de pas mal de « soudures », je devrais être paré de ce côté-là.

Répondre ensuite aux ricaneurs de service que par rapport à certains raccourcis estimés « cyclables », où ils m’avaient entrainé, rouler sur une route plate et dégagée n’offre pas trop de difficultés. . Si en plus, je fais quelques remous autour de ma tentative, on m’offrira une vraie piste, comme Marchand.

Un obstacle délicat à lever est l’accord de mon épouse pour ce projet. Même si toutes les interrogations ont trouvé réponse, l’incident est toujours possible. Pour avoir soigné des semaines durant avec une attention particulièrement dévouée son cher handicapé, elle peut à bon droit refuser une redite.

Finalement la vraie difficulté, c’est assez bêtement d’atteindre 100 ans. On a beau manger 5 légumes par jour, marcher 10000 pas quotidiens, éviter le sel, le sucre, les poissons de mer, le gluten, on n’est pas assuré de parvenir au but.

16:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)