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13/05/2017

un mélivélo de Melimomo

J’ai envie de vous parler du Tour de France 2017. A ceux qui lèveraient un sourcil méprisant sur ce thème réputé médiocre, je dirai simplement que le vélo et le Tour ont été célébrés par plein d’auteurs, Paul Fournel, Jean-Noël Blanc, ou avant eux René Fallet, Louis Nucera ou Alfred Jarry. La liste en est très longue.

J’entends ronchonner derrière moi : quoi ! parler de ces athlètes dopés ! Je ne ferai pas l’autruche en niant que les bidons ne sont pas toujours remplis à l’eau de source. J’invite toutefois les critiques à se taper 120 ou 130 kms à vélo, pas même pentus, avant de s’affaler devant un match de tennis ou de rugby. Avec ces athlètes pas sanctionnés, puisque pas pris, pas pris puisque pas contrôlés. 

Mais pourquoi spécialement 2017 ? Parce qu’il nous fait enfin l’honneur de passer par le Jura et d’y consacrer une étape, et pas une ridicule. Ce que les alpins d’ici nomment avec commisération « moyenne montagne » fera quand même 4600 mètres de dénivelée.

Les organisateurs me font une gracieuseté en plaçant le départ à Dole, la ville de mes parents et de mon enfance. Mais pas seulement ! C’était aussi le point de départ de fameuses randonnées cyclistes à travers cette moyenne montagne, et même chez nos voisins suisses. Avec un souvenir spécial. Entourés de copains, je montais le Col de la Susten, 28 kms. AU km 11, mon cable de dérailleur casse. Je redescends, trouve un cable et remonte les 28 kms avec  la détermination de la jeunesse.

En haut du Col, 2 copains qui s’étaient laissés emmener dans une camionnette, pour se faire pardonner ce lâchage, m’ont offert un produit que je découvrais pour la 1ère fois de ma vie : un yaourt ! Je m’en souviens : un yaourt au citron.

Après tout cela, comment ne pourrais-je pas être fan du vélo et de mon Jura ?      

09:12 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

08/05/2017

"Comme un loir"

« Sur mon brin de laurier, je vivais comme un loir » Sans même me targuer, comme Brassens, d’une quelconque renommée, je me prélassais dans une  béate tranquillité. Quand une idée aussi fulgurante qu’importune a fait chauffer mes neurones : j’étais dans l’âge de la vieillesse.

Les radicaux du fait objectif et imparable se gausseront : quand on a fêté, somptueusement, ses 80 ans, n’importe qui pour ne pas dire le 1er imbécile venu, comprend qu’il n’a plus 50,60, ou même 70 ans. Une case de mon cerveau avait du disjoncter.

Le pire peut-être, c’est que j’ai souscrit aux usages de cette décennie en établissant avec soin « mes volontés ultimes ». Sans y mettre toutefois trop de désinvolture, mon crayon courrait sur le papier sans ressentir le moindre état d’ urgence.

Pour être un peu moins l’imbécile de tout à l’heure, j’avais noté quelques indices. Par exemple, la difficulté de certains mots à se présenter quand on en a besoin. Mais pas de panique : d’autres aussi jeunes souffrent du même mal. Et puis entre nous, on n’a pas besoin tous les jours de savoir comment s’appellent les habitants de Chatellerault !

Un indice m’a quand même un peu parlé, à vélo il est vrai. Au retour de randonnées avec les copains, de 70 à 90 kms, classiques dès avril, j’ai bien vu, senti, que je n’avais pas la démarche du  cabri, prêt à caracoler vers d’autres horizons.

J’en étais là de mes indices, prêt à accepter une réalité simple : vieux et un peu cabossé. C’est là que mon fils m’a proposé la randonnée cycliste si souvent faite au printemps. Me supposant pédaleur (quasi) comme l’année dernière, ou avant-dernière, ou même antérieures. Il me reste à dénicher les cartes, démêler les Booking et les Trivago et à endosser ce costume de papy octogénaire avec quelques constituants encore verts. 

 

17:44 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)