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11/02/2017

Saint-Valentin

Je ne pouvais pas laisser passer sans un mot le 14 février, le jour de la fête des amoureux. Un seul jour pour une telle cause, coincé entre la journée mondiale du Nutella (5/02), celle de l’ours polaire (27/02), celle du macaron (20/03), c’est un peu juste, me disais-je !

Mais peut-être suffisant pour ceux qu’on considère comme amoureux aujourd’hui ? Ceux par exemple qui pensent s’être trouvés en « speed dating » ou en 2 ou 3 échanges sur internet. Ma grand-mère opérait comme ça, mais sur le marché. Elle soupesait une patate ou un navet, l’examinait puis : « vous m’en mettrez une livre ». Seulement elle le couvait, son produit, chèrement gagné. Elle ne le jetait pas, pour tel prétexte futile, quelque temps plus tard.

On va encore évoquer ma ringardise mais je crois que les vrais amoureux ont pris le temps de construire non seulement un attelage équilibré, mais dont la durée sera émaillée de jolies surprises et de petits bonheurs. Ce qui ne condamne pas  quelques divergences, mais bien distribuées comme les dissonances en musique,  qui épicent l’éventuel engourdissement de la relation.  

Alors, pourquoi pas, une  grande et unique journée, chaque année, comme le point d’orgue d’un cheminement serein et amoureux. J’aimerais toutefois,  si les amoureux n’ont droit qu’à un jour de fête, qu’il soit l’occasion pour ceux-ci d’un grand raout où on verrait grossir des nuages de phéromones en envoyant des « je t’aime » aux quatre vents. .     

16:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)