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28/07/2017

Ma campagne d'Allemagne

A l’occasion d’une pérégrination vers une rencontre familiale, mon épouse très voyageuse avait proposé que nous passions en Allemagne. En réalité moins pour ses paysages ou ses habitants que pour acheter des chaussures. Pourquoi des chaussures là-bas ? Pas tellement parce que là-bas on est plus familier des grandes pointures, mais plutôt à cause des prix bas.

La frontière à peine passée, notre 1er souci sera la signalisation. Terminées les nationales rouges, les départementales jaunes, nos repères habituels. Ici, toutes les routes sont pareilles et les noms des agglomérations, petites ou grandes, inscrits dans le même cartouche jaune. Des noms aux syllabes inaccessibles aux cerveaux franchouillards, se terminant invariablement par « heim », ce qui facilite le repérage !

On réussit quand même à se poser dans un village de gentille apparence au parking du stade. On voit bien que se prépare une fête au concert de coupe-fils, à plusieurs musiciens, qui accompagne notre diner. On n’avait pas remarqué que notre engin déparait pour la fête –dans 3 jours- ! Ce que vient nous signifier en bon allemand un jeune homme. On a beau essayer à la voix, avec les mains, d’implorer une seule nuit, on obtient le même « nein ».

Ce qui va nous pousser jusqu’à Schopfheim. On y trouve le bivouac et au matin ce pour quoi on est venu : un magasin de chaussures.  Notre choix est plutôt rapide surtout considérant qu’on s’arrête sur 4 paires. Le goût chez mon épouse de  la négociation l’oblige à parler remise (4 paires !) Là encore, les multiples essais, y compris de gestuelle corporelle, aboutissent au même « nein » déterminé de la veille.

Je suis obligé d’avouer que ma relation de la « campagne allemande » n’est pas très positive. Peut-être cette vieille acrimonie de n’avoir pas obtenu, en 7 ans, quelques rudiments de cette langue. Avec le souvenir de notre professeur, auteur de cet inénarrable : « On perd son savon à savonner les oreilles d’un âne » !

 

15:23 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)