06/09/2025
Un mauvais moment à passer
Nous avons vécu cette semaine un évènement considérable auquel ont échappé, une fois de plus, ces veinards de retraités : la fin des vacances. A entendre divers médias, pour certaines familles cet arrêt provoque un niveau de stress impossible à gérer. En temps ordinaire on somme le gouvernement de réunir une cellule de soutien psychologique. Mais le gouvernement est plus occupé à préparer ses cartons qu’à se soucier des états d’âme des citoyens qui ont dû gérer ce dur moment tout seuls.
Qui ont dû oublier les « grass-mat » et reprendre l’habitude du réveil. Même les veinards en télétravail ont dû laisser le jogging familial et se présenter à l’entreprise le 1er jour ne serait-ce que pour vérifier que les règles de ce statut n’ont pas changé.
Se lever et s’habiller en costume de boulot. Finis les shorts et les tenues exotiques. A plus forte raison si on ne portait pas d’habits du tout. Du moins ce sont introduites dans les entreprises quelques libertés vestimentaires et les cravates restent au placard. Il faut quand même faire entrer ses orteils qui s’épanouissaient dans des tongs, dans des chaussures qu’on appèle « de ville ». Et ils renâclent, les pieds.
Après le laisser-aller des vacances, on va devoir se pencher attentivement sur le salaire et la fin de mois. Pas forcément misérable mais pas plantureux non plus. En ronchonnant sur ces boomers qui se sont gavés dans leurs jours heureux.
C’était aussi le 1er jour de la rentrée des classes. Je pense à ces milliers de marmots qui ont franchi le seuil d’une école pour la 1ère fois. Après quelques pleurs furtifs ils auront sûrement rencontré ces déesses de la pédagogie que sont les maitresses de maternelle. Il y a aussi les durs qui ont déjà réussi une 1ère campagne de maternelle et qui jouent les affranchis.
Au collège il faudra se faire à l’usage de l’emploi du temps et au tourbillon des profs qui changent toutes les heures. C’est sûr qu’on ne fait plus ce qu’on veut. On parle d’établissements qui séquestrent les portables dès l’entrée. Les élèves vont devoir apprendre avec des livres, une nouveauté.
L’horizon après la rentrée ce sont les prochaines vacances toujours lointaines. Précédées peut-être de revalorisation de salaires qui tombent souvent en fin d’année. De quoi acérer quelques piques vis-à-vis de ces gâtés de boomers. Cette sorte d’ « old-boomer » de 1er ministre aura remballé son budget et on aura sauvé les ponts du mois de mai. Une respiration heureuse dans ce moment difficile.
09:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)